Wenger, Louis
Noms
Biographie
Commentaire biographique :
Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :
Matricule de l'Ecole des Beaux-Arts : 790. Jean Pierre Louis Wenger, né à Lausanne (canton de Vaud, Suisse) le 31 mai 1809, protestant, originaire de Forst, et de Lausanne (en 1832), petit-fils d'un Bernois venu à Lausanne en 1750 pour restaurer la cathédrale, fils de David Rodolph Wenger (né vers 1785) fabricant de papiers peints, et de Jeanne Louise Sophie Georgette Amaron (née en 1780), frère de Jeanne Wenger (née vers 1816, seconde épouse en 1843 de Jean Henri Fischer (1787-1850) libraire et homme politique radical député au Grand Conseil), baptisé dans le temple de Saint-Laurent le 21 juin 1809, entre à l'âge de quinze ans comme commis chez Henri Perregaux (1785-1850), élève d'Achille Leclère à Paris, admis à l'École des beaux-arts le 9 janvier 1829, obtient une seule 3è Médaille en construction en fers le 22 mai 1829 (architecte à Lausanne à partir de 1830; constructions à Lausanne : aménagement de la place du Château, musée Arlaud en 1838-40, asile des aveugles en 1842-44, douane de Martherey en 1848-49 [auj. bibliothèque], pénitencier pour femmes en 1852-63 [démoli]; premières casernes de Bière en 1836-37, façade de l’hôtel de ville d’Echallens en 1854-57, maison Schopfer de la Campagne des Cèdres à Morges en 1858, auberge communale à Montricher en 1859-60, Hôtel de l’Union à Gimel en 1860-61 [meurt avant l'achèvement de ces deux derniers projets]; projets pour l'asile psychiatrique du Champ-de-l'Air à partir de 1843, dossier repris par David Braillard (1826-1896) après sa mort; constructions particulières : maison Knébel à la Sarraz en 1832, maison dite du Rionzi pour Louis Henri Delarageaz à Préverenges en 1843, L'Hermitage à Lausanne pour le banquier Charles Juste Bugnion en 1852-56 [auj. Fondation de l'Hermitage]; puis à La Vaux (commune d'Aubonne, canton de Vaud), intendant de la Poudrerie générale de 1854 à 1861; on lui attribue à tort l'église de Bussigny-près-Lausanne en 1856-58; importante carrière militaire et politique : membre de la municipalité de Lausanne en 1842-43 et 1848-54, et de la commission vaudoise des travaux publics en 1834-35 et 1843-44, juge suppléant au tribunal cantonal en 1846-53, président du Conseil de guerre en 1852-54, lieutenant-colonel d'artillerie à l'état-major fédéral à partir de 1847; membre du Grand Conseil vaudois en 1843, président en 1846, 1854, 1856, 1858, 1860 et 1861, membre de la Diète fédérale en 1848, du Conseil national en 1851-54, et du Conseil des États en 1848-49 et 1855-61; marié en 1835 à Rosalie Mottet, fille de Jean Mottet; mort à La Vaux le 11 août 1861; Archives nationales de France, AJ/52/385, dossier d’élève; Delaire, 1907 [figure comme Jean Pierre Louis Wengeo]; Brun, SKL, III, 1913; ThB, XXXV, 1942; INSA, V, 1990; notice biographique par Laurent Golay, in Isabelle Rucki et Dorothée Huber, éd., Architektenlexikon der Schweiz 19./20. Jahrhundert, Bâle, Birkhäuser, 1998, p. 566; Sashiko Mikami, "Louis Wenger (1809-1861)", in La profession d'architecte en Suisse romande (XVIe-XXe siècle), Etudes de Lettres, vol. 1, 2009, p. 89-115, en ligne sur : http://edl.revues.org/527; Dave Lüthi, Le Compas et le bistouri : architecture de la médecine et du tourisme curatif, 1760-1940, Lausanne, Éd. BHMS, 2012; Dave Lüthi, "L'Hermitage, un chef d'oeuvre architectural et paysager à Lausanne (1842-1853)", in S. Wuhrmann, éd., Au fil des collections. De Tiepolo à Degas. Milan, Éditions des 5 Continents, 2012, p. 13-24; Paul Bissegger in Dictionnaire historique de la Suisse, 2013 : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F4375.php; AKLONLINE)
Matricule de l'Ecole des Beaux-Arts : 790. Jean Pierre Louis Wenger, né à Lausanne (canton de Vaud, Suisse) le 31 mai 1809, protestant, originaire de Forst, et de Lausanne (en 1832), petit-fils d'un Bernois venu à Lausanne en 1750 pour restaurer la cathédrale, fils de David Rodolph Wenger (né vers 1785) fabricant de papiers peints, et de Jeanne Louise Sophie Georgette Amaron (née en 1780), frère de Jeanne Wenger (née vers 1816, seconde épouse en 1843 de Jean Henri Fischer (1787-1850) libraire et homme politique radical député au Grand Conseil), baptisé dans le temple de Saint-Laurent le 21 juin 1809, entre à l'âge de quinze ans comme commis chez Henri Perregaux (1785-1850), élève d'Achille Leclère à Paris, admis à l'École des beaux-arts le 9 janvier 1829, obtient une seule 3è Médaille en construction en fers le 22 mai 1829 (architecte à Lausanne à partir de 1830; constructions à Lausanne : aménagement de la place du Château, musée Arlaud en 1838-40, asile des aveugles en 1842-44, douane de Martherey en 1848-49 [auj. bibliothèque], pénitencier pour femmes en 1852-63 [démoli]; premières casernes de Bière en 1836-37, façade de l’hôtel de ville d’Echallens en 1854-57, maison Schopfer de la Campagne des Cèdres à Morges en 1858, auberge communale à Montricher en 1859-60, Hôtel de l’Union à Gimel en 1860-61 [meurt avant l'achèvement de ces deux derniers projets]; projets pour l'asile psychiatrique du Champ-de-l'Air à partir de 1843, dossier repris par David Braillard (1826-1896) après sa mort; constructions particulières : maison Knébel à la Sarraz en 1832, maison dite du Rionzi pour Louis Henri Delarageaz à Préverenges en 1843, L'Hermitage à Lausanne pour le banquier Charles Juste Bugnion en 1852-56 [auj. Fondation de l'Hermitage]; puis à La Vaux (commune d'Aubonne, canton de Vaud), intendant de la Poudrerie générale de 1854 à 1861; on lui attribue à tort l'église de Bussigny-près-Lausanne en 1856-58; importante carrière militaire et politique : membre de la municipalité de Lausanne en 1842-43 et 1848-54, et de la commission vaudoise des travaux publics en 1834-35 et 1843-44, juge suppléant au tribunal cantonal en 1846-53, président du Conseil de guerre en 1852-54, lieutenant-colonel d'artillerie à l'état-major fédéral à partir de 1847; membre du Grand Conseil vaudois en 1843, président en 1846, 1854, 1856, 1858, 1860 et 1861, membre de la Diète fédérale en 1848, du Conseil national en 1851-54, et du Conseil des États en 1848-49 et 1855-61; marié en 1835 à Rosalie Mottet, fille de Jean Mottet; mort à La Vaux le 11 août 1861; Archives nationales de France, AJ/52/385, dossier d’élève; Delaire, 1907 [figure comme Jean Pierre Louis Wengeo]; Brun, SKL, III, 1913; ThB, XXXV, 1942; INSA, V, 1990; notice biographique par Laurent Golay, in Isabelle Rucki et Dorothée Huber, éd., Architektenlexikon der Schweiz 19./20. Jahrhundert, Bâle, Birkhäuser, 1998, p. 566; Sashiko Mikami, "Louis Wenger (1809-1861)", in La profession d'architecte en Suisse romande (XVIe-XXe siècle), Etudes de Lettres, vol. 1, 2009, p. 89-115, en ligne sur : http://edl.revues.org/527; Dave Lüthi, Le Compas et le bistouri : architecture de la médecine et du tourisme curatif, 1760-1940, Lausanne, Éd. BHMS, 2012; Dave Lüthi, "L'Hermitage, un chef d'oeuvre architectural et paysager à Lausanne (1842-1853)", in S. Wuhrmann, éd., Au fil des collections. De Tiepolo à Degas. Milan, Éditions des 5 Continents, 2012, p. 13-24; Paul Bissegger in Dictionnaire historique de la Suisse, 2013 : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F4375.php; AKLONLINE)
Parcours
Formation :
Date d'entrée / sortie dans l'école :
9 janvier 1829
-
22 mai 1829
Sujet concours admission :
Un Oratoire, de 8 mètres sur 12 mètres, dépendant d'un hospice
Matricule :
790
Commentaire Parcours :
La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
Contenu du dossier personnel : Le dossier d'élève contient : extrait des Registres des Baptêmes de la Ville de Lausanne, Canton de Vaud (18 décembre 1829) ; 1 feuille de valeurs (1 jugement le 22 mai 1829, pas de nombre de valeurs.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Dossier élève vérifié
Pas d'information concernant la date d'admission. Pas d'indication comme quoi il aurait été élève d'Achille Leclère.
Pas d'information concernant la date d'admission. Pas d'indication comme quoi il aurait été élève d'Achille Leclère.