Skip to main content
Statut
Publiée
Contributeur
system
Dernière modification
25/10/2023 17:28 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Le Christ au jardin des Oliviers
Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
NG1417
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
12896
Matérialité
Matériau : 
Dimensions
Hauteur : 
0,6
Largeur : 
0,74
Unité de mesure : 
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
Historiques de collection
Collection : 
Coll. Aldobrandini, Rome ; mentionné dans l'inventaire du prince Giovanni Battista Pamphilj Aldobrandini en 1710 ; coll. du cardinal Fesch ; estimé à 800 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acheté par Artaria pour 1230 scudi ; coll. W. Coningham ; sa vente, Londres, 9 juin 1849, n° 58 ; vente, 12 avril, 1851, n° 57 ; acheté par Chaplin ; coll. Thomas Baring, 1853 ; légué au musée par Baring.
Evénement : 
Description du catalogue de 1845 :

Sur le plateau d'une montagne formée de quartiers de roches superposées par couches les unes sur les autres et semées d'une végétation maigre et languissante, Jésus, à genoux et en prière, attend avec résignation l'heure fixée de toute éternité pour la consommation de son sacrifice. Ses mains sont jointes et ses regards, élevés vers le ciel, s'arrêtent sur une troupe d'anges qui, légèrement portés sur des nuages, lui présentent les principaux instrumens de son supplice.
Au premier plan de la composition, les trois apôtres, choisis du Sauveur pour être les témoins de son agonie, Pierre, Jacques et Jean, accablés de fatigue, viennent de céder au sommeil, et se sont couchés sur un chemin qui tourne le pied de la montagne pour gagner Jérusalem en côtoyant les sinuosités d'un large torrent. La ville est assise sur le flanc d'immenses rochers, dont les cimes, terminées en aiguilles, s'élèvent fort au-dessus de ses plus hauts monuments et la dominent entièrement.
Conduits par Judas, qui les devance, de quelques pas et de la main droite leur indique déjà la victime, une troupe de soldats, armés de lances et de bâtons, s'avancent vers le pied de la montagne, au-delà du torrent. Cette troupe est si nombreuse, qu'elle occupe tout le chemin jusqu'aux murs de Jérusalem, le long desquels se confond avec une grande multitude de peuple, qui paraît attendre l'issue de l'attentat du disciple perfide.
A la pureté du dessin autant qu'à l'élégance des formes, on ne saurait d'abord méconnaître ici un peintre exercé à l'étude de l'antique. Mantegna, en effet, est le premier qui ait été puiser avec autant de profusion à cette grande école, pour nous en transmettre ensuite toutes les beautés. Aussi, tout nous frappe ici à la fois, et l'art qui a préside à l'arrangement des draperies, et la majestueuse expression des têtes, dont chacune pourrait servir de modèle, et la noblesse des poses, et la disposition gracieuse des groupes... Ces anges frémissent réellement et n'osent aborder la victime qu'ils ont mission d'exhorter à la mort, tant cette victime sainte est faite pour inspirer la pitié ! et ce peuple, comme il se meut, comme aussi les apôtres dorment ! que de vérité dans leurs attitudes !... tout concourt à jeter de l'intérêt sur cette composition qui dénote chez son auteur une grande élévation de pensée. Faisons remarquer encore la finesse et la délicatesse du pinceau, le précieux d'une exécution qui ne faiblit dans aucun des moindres détails ; et, au risque de nous répéter, disons que les expressions sont de la plus grande justesse, qu'aucun peintre de cette époque n'a certainement fait preuve d'une plus grande pureté de style, et que l'on ne saurait trop admirer ces ingénieux ajustemens des draperies, qui ne laissent rien perdre de la pureté des formes, mais en révèlent au contraire la grâce et la beauté, que la simplicité des costumes fait mieux ressortir encore.
Evénement : 
Description du catalogue de 1841 :

Peinture d'une grande finesse d'exécution et d'un grand sentiment. Elle porte le nom de Mantegna.
Bibliographies / archives
Référence : 
fol. 389 v. n° 12896. Quadro in tavola alto piedi due, largo piedi due, e mezzo rappresentante l'Orazione all'orto di Andrea Mantegna Scudi Ottocento 800
Sources en ligne
Date de consultation : 
28/07/2021
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)