Esquisse pour La Mort de Didon
Titres
Titre :
Esquisse pour La Mort de Didon
Commentaires généraux
Commentaire général :
Il s'agit d’une œuvre préparatoire pour le tableau conservé à Saint-Pétersbourg (musée de l’Ermitage).
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
881.1.1
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
5560
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
1642
-
1652
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 10 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; vendu écus romains à la vente du cardinal en 1845 ; acheté par le musée à une vente en 1881.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Au moment où les vaisseaux d’Enée s’éloignent des rivages de Carthage, Didon, livrée au désespoir, se donne la mort, en appellant sur l’ingrat qui la dédaigne la colère des dieux. Agenouillée sur le bûcher qu’elle a fait élever sur une des terrasses de son palais, et qui déjà commence à s’embrâser, l’infortunée reine voit la vie s’échapper avec le sang qui coule de la large blessure qu’elle s’est faite avec le glaive tombé à côté d’elle. Défaillant dans les bras de sa sœur Anne, elle lève une dernière fois ses regards au ciel. Junon, touchée de sa prière, envoie Iris pour délivrer son âme, et couper le cheveu fatal qui la retient encore à la vie. Plusieurs personnages, hommes et femmes, entourent le bûcher ; une douleur mêlée d’épouvante se peint sur leur visage et se trahit dans leurs gestes. A côté d’un vase richement travaillé, l’encens fume sur un autel en l’honneur des dieux mânes. Une draperie rouge couvre une partie du bûcher.
Ce petit tableau d’un beau style de composition, comme toutes les productions du maître, est d’une exécution pleine de délicatesse, et d’un coloris rempli de charme.
Au moment où les vaisseaux d’Enée s’éloignent des rivages de Carthage, Didon, livrée au désespoir, se donne la mort, en appellant sur l’ingrat qui la dédaigne la colère des dieux. Agenouillée sur le bûcher qu’elle a fait élever sur une des terrasses de son palais, et qui déjà commence à s’embrâser, l’infortunée reine voit la vie s’échapper avec le sang qui coule de la large blessure qu’elle s’est faite avec le glaive tombé à côté d’elle. Défaillant dans les bras de sa sœur Anne, elle lève une dernière fois ses regards au ciel. Junon, touchée de sa prière, envoie Iris pour délivrer son âme, et couper le cheveu fatal qui la retient encore à la vie. Plusieurs personnages, hommes et femmes, entourent le bûcher ; une douleur mêlée d’épouvante se peint sur leur visage et se trahit dans leurs gestes. A côté d’un vase richement travaillé, l’encens fume sur un autel en l’honneur des dieux mânes. Une draperie rouge couvre une partie du bûcher.
Ce petit tableau d’un beau style de composition, comme toutes les productions du maître, est d’une exécution pleine de délicatesse, et d’un coloris rempli de charme.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Petite esquisse de l'école française.
Petite esquisse de l'école française.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
cat. 79 I., p. 223.
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 352 v. n° 5560. Quadro in tela con cornice simile alto piede uno, e mezzo, largo piede uno, e un quarto rappresentante la Morte di Didone Bozzetto di Scuola Francese Scudi Dieci 10
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)