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Mémoire sur la recherche des moyens que l'on pourroit employer pour construire de grandes arches de pierre de deux cents, trois cents, quatre cents & jusqu'à cinq cents pieds d'ouverture, qui seroient [...]

Statut
Publiée
Contributeur
Méreau, Mathilde
Dernière modification
02/12/2021 16:46 (il y a environ 3 ans)
Type d'oeuvre
Titres
Type de titre : 
Titre : 
Mémoire sur la recherche des moyens que l'on pourroit employer pour construire de grandes arches de pierre de deux cents, trois cents, quatre cents & jusqu'à cinq cents pieds d'ouverture, qui seroient destinées à franchir de profondes vallées bordées de rochers escarpés ; par le citoyen Perronet, premier ingénieur des Ponts & Chaussées de France, de l'académie des Sciences, de celle d'Architecture & de la Société d'Agriculture de Paris, de la Société royale de Londres, des académies de Stockolm, Berlin, Rouen, Metz & Dijon
Localisations
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
Res 4° Le 114 (1)
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
[1] f. (titre) - 44 p. -[1] pl. dépl.
Dimensions
Format : 
Largeur : 
20
Longueur : 
26
Unité de mesure : 
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Imprimerie nationale exécutive du Louvre
Rôle : 
Lieu de création : 
Type de date : 
Date de création : 
1793
Contenus Ouvrage
Contenu de l'ouvrage : 
A la fin du texte : « Paris, ce 1er décembre 1792, l'an premier de la République Françoise. Signé Perronet. »

Grande pl. dépl. reliée en vis-à-vis de la p. 44 « Plan profil et élévation de la moitié d'une arche en plein Cintre de 500 pieds d'ouverture relativement au Mémoire du Citoyen Perronet... ».

p. 2 « L'arche la plus grande que l'on ai faite en France, est celle de la Vieille-Brioude sur l'Allier, de 172 pieds d'ouverture, construite en 1454 ; on y trouve aussi plusieurs de 120 & de 150 pieds, & une pareille à cette dernière à Vérone, faite en 1354. Il y en a également une en Angleterre, dans le pays de Galles, province de Glamorghansire, sur la rivière d'Usche, de 178 pieds 8 pouces, pied de roi ; mais dans un siècle où les sciences & les arts ont fait de si grands progrès, ne pourroit-on pas se flatter d'en établir solidement qui ayent encore plus d'ouverture ? c'est ce que nous nous proposons d'examiner dans le présent Mémoire. »
p. 2-3 « La difficulté de faire des arches plus grandes que celles qui sont connues, consiste en trois principales choses que nous examinerons ci-après.
La première est le choix de la pierre, pour qu'elle puisse résister à la pression à laquelle elle sera exposée.
La seconde est la composition des cintres de charpente & le moyen de les élever ; ce qui demande plus d'attention & d'art à proportion que les arches seront plus grandes.
Et la troisième qui exige encore plus d'attention, est celle de décintrer ou démonter les fermes après la pose des clefs , de manière que l'affaissement des voûtes puisse se faire insensiblement, en conservant leur courbure, sans former de jarrets : ce que nous diviserons en autant de sections.
La quatrième section comprendra la construction des murs d'épaulement & pilastres, des trompes en tour creuse sur l'angle, des œils de pont, de la maçonnerie des reins.
p. 3. La cinquième & dernière concernera les arches d'une moindre ouverture que celle de 500 pieds ».
Note sur l'exemplaire : 
Tampon rond : Conservatoire impérial des arts et métiers. Bibliothèque
Relié avec Perronet Jean-Rodolphe, Projet d'une arche en pierre, de trente-six pieds d'ouverture, Paris, Magimel, 1793. CNAM Res 4° Le 114 (2)
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Vérifié avec l'ouvrage