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Statut
Publiée
Contributeur
Geneviève François
Dernière modification
25/10/2023 16:19 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
inv. 896-1-24
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
Croix processionnelle aux empattements potencés d'un cavet et à la croisée ovale. Feuille de revêtement estampée et parsemée de cabochons en applique.
Avers : sur la seule face conservée de cette croix, aujourd'hui amputée de sa partie inférieure, se trouvent encore quatre des cinq figures d'applique émaillées d'origine : le Christ roi, la Vierge, saint Jean et un saint anonyme. Subsiste également la plaque émaillée en mandorle polylobée décorée du Sauveur en majesté, détachée de la croisée du revers.
États
Etat de conservation : 
Commentaire Etat de conservation : 
Toute la décoration du revers a disparu à l'exception de la plaque de la croisée, naguère déplacée sur l'avers et remontée depuis au revers. L'extrémité inférieure de la haste manque.
Matérialité
Matériau : 
Commentaire Matérialité : 
émaux : bleu (foncé, moyen, clair), turquoise, vert, jaune, rouge, blanc
Dimensions
Hauteur : 
748
Largeur : 
478
Unité de mesure : 
Représentations
Indexation Garnier-SMF : 
Commentaire Représentations : 
Crucifixion (avers) ; Christ en Majesté (revers)
Créations / exécutions
Type de date : 
Date de création : 
1210 - 1215
Historiques de collection
Collection : 
collection Thévenot, Clermont-Ferrand, 1842-1846. Collection Thomas II Dobrée (+ 1895), Nantes.
Evénement : 
Réputée provenir d'une église de la Mayenne d'après les catalogues du Musée Dobrée, cette croix provient en réalité de l'église de Mozac (Puy-de-Dôme) où elle fut conservée jusqu'en 1793. Cette importance mise au point historiographique a été établie au Corpus des émaux méridionaux (G. François, 1991) grâce à la découverte d'une lithographie publiée en 1846 par J.-B. Bouillet dans la Statistique monumentale du Puy-de-Dôme , sur laquelle l'on identifie la croix aujourd'hui à Nantes et sa plaque polylobée, avec celle naguère à Mozac. Documentée entre 1842 et 1846 dans la collection de M. Thévenot de Clermont-Ferrand, la croix fut ensuite acquise à une date inconnue par l'armateur nantais Thomas Dobrée, qui devait la légueur en 1896 avec l'ensemble de ses collections, au Département de la Loire-Atlantique. Dans l'actuelle église paroissiale de Mozac, ancienne abbatiale du XIIe siècle, se trouve conservé depuis le Moyen Age l'un des plus remarquables reliquaires émaillés fabriqués par les ateliers limousins aux alentours de 1200 : la châsse de saint Calmine (CEM II, I B 1, n° 32) .
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
p. 325-326, pl. 31, fig. 4
Commentaire Bibliographies / archives : 
n° 203, p. 52
Reproductions
Commentaire Reproductions : 
Photos CEM-CNRS : Corpus 482, 4651, 5122 ; 541, 5123 ; 22960
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) / Ville de Limoges - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Photos CEM-CNRS : Corpus 482, 4651, 5122; 541 (plaque du revers), 5123 ; 22960 (planche Bouillet, 1846) ; TOME CEM II ; révision GF
Rédacteur
Geneviève François, CNRS - Corpus des émaux méridionaux