Le portrait japonais du VIIIe au XVIe siècles. Étude des représentations artistiques et des sources historiques.
Pas d'illustration
Auteurs
Nom de l'auteur :
Hein, Jean-Claude
Rôle :
Nom de l'auteur :
Blanchon, Flora
Rôle :
Ouvrages
Titre ouvrage :
Le portrait japonais du VIIIe au XVIe siècles. Étude des représentations artistiques et des sources historiques.
Mémoires / thèses
Type de mémoire :
Université de soutenance :
Année de soutenance :
2009
- 2009
Domaine(s) de recherche :
Descriptions
Résumé :
Comment définir ces peintures ou rondes-bosses que sont les portraits japonais figurant des moines ? Par leur forme spécifique qui, issue d’un prototype continental qui n’a pas été remis en question, est demeurée stable à l’exception de brèves périodes. Cette constance s’explique par l’importance accordée à la Chine, l’usage de modèles iconographiques (zuzō) et le recours à une réplique qui n’est jamais dénigrée. Le portrait est de plus une image au bénéfice des sectes qui la produisent. En fournissant une représentation qui ne se dégrade pas, il est aussi la preuve d’un état de sainteté, voire de bouddhéité. Quant à la fonction de certificat des portraits Zen (chinzō), elle semble rare. Portrait de groupe, rouleaux illustrés (emaki) et littérature ont également décrit des personnages à leur façon, autorisant des comparaisons. Le portrait aurait pu inventer sa propre représentation ; il a préféré emprunter aux images sacrées : figurations de vénérés, maṇḍala et illustrations de jātaka.
Indexations
Date indexée :
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)