L'Art décoratif (1898-1914)
Titres
Type de titre :
Titre :
L'Art décoratif (1898-1914)
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Titre :
L'Art décoratif (1898-1914)
Type de titre :
Titre :
Revue internationale d'art industriel et de décoration (1898 - septembre 1900)
Commentaires généraux
Commentaire général :
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Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
état de la collection : 1898-1913
autre lieu de conservation : Bibliothèque des arts décoratifs
cote : Q 642 (1898-1914)
autre lieu de conservation : Bibliothèque des arts décoratifs
cote : Q 642 (1898-1914)
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
146 U1
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
MFILM379
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
PERIODICITE
octobre 1898 - septembre 1911 : mensuelle
octobre 1911- décembre 1912 : bimensuelle, le 5 et le 20 du mois
janvier 1913 - mai 1914 : mensuelle ( avec un numéro double août-septembre 1913
TIRAGE
1900 : 3500 exemplaires
PRIX du numéro
France : 2 francs (1898 - 1914) - 1 franc (octobre 1911 - décembre 1912)
étranger : 2,50 francs (octobre 1907) - 2,70 francs (mai 1914) (1,50 franc : octobre 1911 - décembre 1912)
PRIX de l'abonnement
France : 20 francs (5 décembre 1911) - 22 francs (mai 1914) pour un an ; 10 francs (octobre 1898) - 12 francs (mai 1914) pour six mois
étranger : 20 francs (octobre 1899) - 28 francs (1914) pour un an ; 10 francs (octobre 1899) - 15 francs pour six mois (1914)
RELAIS DE DIFFUSION
France : non renseigné
étranger : Bruxelles, Liège
LANGUE ETRANGERE
« Une édition allemande est publiée en même temps à Munich sous le titre Dekorative Kunst , aux éditions Bruckmann ». Cette mention figure jusqu'en février 1899. L’Art décoratif est la version française de la revue allemande, née en 1897. Jusqu’en 1902, les thèmes traités relèvent d’une politique commune, avec une adaptation aux publics réciproques de chacun des titres. Après cette date, l’indépendance de chacun des deux organes est plus manifeste. Dekorative Kunst continue d’exister jusqu’en 1929, date à laquelle elle prend le titre de Das schöne Heim (1929-1943).
octobre 1898 - septembre 1911 : mensuelle
octobre 1911- décembre 1912 : bimensuelle, le 5 et le 20 du mois
janvier 1913 - mai 1914 : mensuelle ( avec un numéro double août-septembre 1913
TIRAGE
1900 : 3500 exemplaires
PRIX du numéro
France : 2 francs (1898 - 1914) - 1 franc (octobre 1911 - décembre 1912)
étranger : 2,50 francs (octobre 1907) - 2,70 francs (mai 1914) (1,50 franc : octobre 1911 - décembre 1912)
PRIX de l'abonnement
France : 20 francs (5 décembre 1911) - 22 francs (mai 1914) pour un an ; 10 francs (octobre 1898) - 12 francs (mai 1914) pour six mois
étranger : 20 francs (octobre 1899) - 28 francs (1914) pour un an ; 10 francs (octobre 1899) - 15 francs pour six mois (1914)
RELAIS DE DIFFUSION
France : non renseigné
étranger : Bruxelles, Liège
LANGUE ETRANGERE
« Une édition allemande est publiée en même temps à Munich sous le titre Dekorative Kunst , aux éditions Bruckmann ». Cette mention figure jusqu'en février 1899. L’Art décoratif est la version française de la revue allemande, née en 1897. Jusqu’en 1902, les thèmes traités relèvent d’une politique commune, avec une adaptation aux publics réciproques de chacun des titres. Après cette date, l’indépendance de chacun des deux organes est plus manifeste. Dekorative Kunst continue d’exister jusqu’en 1929, date à laquelle elle prend le titre de Das schöne Heim (1929-1943).
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
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Rôle :
Commentaire Rôle :
(juillet 1903 - décembre 1906)
Commentaires historiques
Commentaire historique :
NUMEROS PARUS
203 (1898-1914)
HISTORIQUE
L’Art décoratif est créé en octobre 1898 pour être le pendant français de la revue allemande Dekorative Kunst, Illustrierte Zeitschrift für angewandte Kunst (« Revue illustrée pour les arts appliqués »), fondée quant à elle en octobre 1897 par Julius Meier-Graefe, aux éditions F. Bruckmann. L’Art décoratif entend soutenir exclusivement le développement de l’art appliqué moderne international, y compris dans sa dimension industrielle, indissociable de sa mission sociale. En octobre 1900, le sous-titre « Revue internationale d'art industriel et de décoration », devient « Revue mensuelle d'art contemporain » jusqu’à la fin de 1906. Plusieurs changements affectent par ailleurs la revue durant cette période : en 1902, L’Art décoratif absorbe La Revue des Arts décoratifs (organe de l’Union centrale des arts décoratifs paraissant sous ce titre depuis 1880), lors de la nomination de son directeur, Victor Champier à l’Ecole nationale des arts industriels de Roubaix. Peu après, Meier-Graefe cède en 1903 la direction du périodique à Gustave Soulier (ancien secrétaire de rédaction d’Art et décoration de 1898 à 1901). A cette période, la revue atténue sa dimension internationale pour devenir davantage l’expression des traditions nationales françaises.
En 1907, la direction passe entre les mains d’Eugène Belville et Yvanhoé Rambosson ; tout en continuant à défendre les arts appliqués contemporains, la revue accorde une plus large place à l’art du passé et à l’histoire de l’art, ce qu’exprime bien son nouveau sous-titre « Revue de la vie artistique ancienne et moderne ». Enfin, en 1910, celui-ci devient « Revue de l’art ancien et de la vie artistique moderne » quand Fernand Roches prend la direction de L’Art décoratif. La parution de la revue s’interrompt en juillet 1914. L’organe sera absorbé en janvier 1922 par Art et décoration , son principal concurrent, fondé en janvier 1897.
ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Concours : une douzaine, lancés par la revue entre octobre 1898 (un jeu de cartes, un en-tête de papier à lettres, un bureau et son fauteuil, une photographie d’une maison de campagne ou d’un cottage) et septembre 1910 (2e édition du concours pour l’ornementation décorative de sa couverture).
Edition d’estampes (dès le 1er semestre de parution) : par exemple, les affiches de la revue (une lithographie de Lemmen, une lithographie de Christiansen) ou encore une lithographie en quatre couleurs de Caro-Delvaille en 1904.
Edition de cartes postales en couleurs (1905)
Edition d’objets (dès le 1er semestre de parution, des objets dessinés par Jossot et exécutés par Majorelle : une boîte à jeu, un bloc-notes, un éventail sur soie).
Une maison d’édition, avec la publication d’ouvrages dès 1905 (ex : L'Exposition de l'habitation, Vichy, guide pratique et artistique, Portefeuille des Arts Décoratifs, L'Album d'Art, La Dentelle…) ; Documents sur l'Art décoratif français du IXe au XIXe siècle en 1909 ; Economie esthétique : la question sociale sera résolue par l’esthétique, par M. Maignan en 1912 ; et la publication de fascicules « Nos dix mille églises à classer » à partir de 1912, grâce à un appel aux lecteurs pour qu'ils envoient à la revue des documents relatifs aux églises non encore classées comme monuments historiques.
Pétition pour les Artistes décorateurs et les Artisans, lancée aux pouvoirs publics au printemps 1908, pour que « les nouveaux travaux d'aménagement et d'installation dans les monuments et édifices de l'Etat, des départements ou des communes soient confiés, par voie de concours ou de commande, à des artistes modernes » (Eugène Belville, Yvanhoé Rambosson, Louis Lumet, feuillet non daté inséré dans les Suppléments, L’Art décoratif, 1908).
Enquête lancée en mars 1910 sur l'art décoratif moderne, réponses publiées d’avril à novembre 1910.
Une enseigne d’art décoratif : la Maison Moderne, ouverte à l’automne 1899, au 82, rue des Petits Champs, une entreprise dans l’esprit des Ateliers réunis de Munich, œuvrant pour la création et la propagation d’un art industriel moderne jusqu’à la fin de l’année 1904.
Une galerie d’exposition : le « Salon de L’Art décoratif », ouvert en avril 1905 au 24, rue Saint-Augustin, au-dessus des bureaux de la revue. Elle ouvre une annexe au 7, rue Laffitte au début de 1906. En 1910, ont lieu deux Salons de l’art et de la femme dans la galerie sise au 151, boulevard Malesherbes.
203 (1898-1914)
HISTORIQUE
L’Art décoratif est créé en octobre 1898 pour être le pendant français de la revue allemande Dekorative Kunst, Illustrierte Zeitschrift für angewandte Kunst (« Revue illustrée pour les arts appliqués »), fondée quant à elle en octobre 1897 par Julius Meier-Graefe, aux éditions F. Bruckmann. L’Art décoratif entend soutenir exclusivement le développement de l’art appliqué moderne international, y compris dans sa dimension industrielle, indissociable de sa mission sociale. En octobre 1900, le sous-titre « Revue internationale d'art industriel et de décoration », devient « Revue mensuelle d'art contemporain » jusqu’à la fin de 1906. Plusieurs changements affectent par ailleurs la revue durant cette période : en 1902, L’Art décoratif absorbe La Revue des Arts décoratifs (organe de l’Union centrale des arts décoratifs paraissant sous ce titre depuis 1880), lors de la nomination de son directeur, Victor Champier à l’Ecole nationale des arts industriels de Roubaix. Peu après, Meier-Graefe cède en 1903 la direction du périodique à Gustave Soulier (ancien secrétaire de rédaction d’Art et décoration de 1898 à 1901). A cette période, la revue atténue sa dimension internationale pour devenir davantage l’expression des traditions nationales françaises.
En 1907, la direction passe entre les mains d’Eugène Belville et Yvanhoé Rambosson ; tout en continuant à défendre les arts appliqués contemporains, la revue accorde une plus large place à l’art du passé et à l’histoire de l’art, ce qu’exprime bien son nouveau sous-titre « Revue de la vie artistique ancienne et moderne ». Enfin, en 1910, celui-ci devient « Revue de l’art ancien et de la vie artistique moderne » quand Fernand Roches prend la direction de L’Art décoratif. La parution de la revue s’interrompt en juillet 1914. L’organe sera absorbé en janvier 1922 par Art et décoration , son principal concurrent, fondé en janvier 1897.
ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Concours : une douzaine, lancés par la revue entre octobre 1898 (un jeu de cartes, un en-tête de papier à lettres, un bureau et son fauteuil, une photographie d’une maison de campagne ou d’un cottage) et septembre 1910 (2e édition du concours pour l’ornementation décorative de sa couverture).
Edition d’estampes (dès le 1er semestre de parution) : par exemple, les affiches de la revue (une lithographie de Lemmen, une lithographie de Christiansen) ou encore une lithographie en quatre couleurs de Caro-Delvaille en 1904.
Edition de cartes postales en couleurs (1905)
Edition d’objets (dès le 1er semestre de parution, des objets dessinés par Jossot et exécutés par Majorelle : une boîte à jeu, un bloc-notes, un éventail sur soie).
Une maison d’édition, avec la publication d’ouvrages dès 1905 (ex : L'Exposition de l'habitation, Vichy, guide pratique et artistique, Portefeuille des Arts Décoratifs, L'Album d'Art, La Dentelle…) ; Documents sur l'Art décoratif français du IXe au XIXe siècle en 1909 ; Economie esthétique : la question sociale sera résolue par l’esthétique, par M. Maignan en 1912 ; et la publication de fascicules « Nos dix mille églises à classer » à partir de 1912, grâce à un appel aux lecteurs pour qu'ils envoient à la revue des documents relatifs aux églises non encore classées comme monuments historiques.
Pétition pour les Artistes décorateurs et les Artisans, lancée aux pouvoirs publics au printemps 1908, pour que « les nouveaux travaux d'aménagement et d'installation dans les monuments et édifices de l'Etat, des départements ou des communes soient confiés, par voie de concours ou de commande, à des artistes modernes » (Eugène Belville, Yvanhoé Rambosson, Louis Lumet, feuillet non daté inséré dans les Suppléments, L’Art décoratif, 1908).
Enquête lancée en mars 1910 sur l'art décoratif moderne, réponses publiées d’avril à novembre 1910.
Une enseigne d’art décoratif : la Maison Moderne, ouverte à l’automne 1899, au 82, rue des Petits Champs, une entreprise dans l’esprit des Ateliers réunis de Munich, œuvrant pour la création et la propagation d’un art industriel moderne jusqu’à la fin de l’année 1904.
Une galerie d’exposition : le « Salon de L’Art décoratif », ouvert en avril 1905 au 24, rue Saint-Augustin, au-dessus des bureaux de la revue. Elle ouvre une annexe au 7, rue Laffitte au début de 1906. En 1910, ont lieu deux Salons de l’art et de la femme dans la galerie sise au 151, boulevard Malesherbes.
Contenus Ouvrage
Note sur l'impression :
37, rue Pergolèse (1898 - avril 1899)
Note sur l'impression :
37, rue Pergolèse (mai 1899 - septembre 1900)
Note sur l'impression :
(octobre 1900 - mars 1902)
Bibliographies / archives
Type de référence :
Type de référence :
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Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Fabienne Fravalo