Autoportrait
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Autoportrait
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
14243
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
399
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1775
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 20 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Si, toujours quelque part et à quelques signes particuliers, le génie se révèle sur la physionomie d'un grand homme, nous devons rencontrer tout à la fois dans ce portrait du Poussin, et le signe de son génie, et le cachet de son talent, puisque c'est lui qui s'est peint lui-même. Il est vu de trois-quarts, en buste et nu-tête ; un large col de chemise garni de dentelle se rabat sur son vêtement vert ; ses épais cheveux bruns descendent en masses bouclées sur ses épaules et dégagent entièrement son front. Une légère moustache et une petite mouche de la couleur des cheveux ornent sa lèvre et son menton, et donnent de l'agrément à sa physionomie que l'habitude de l'observation devait rendre constamment grave et réfléchie. En effet, ces lèvres serrées, ce regard scrutateur, cette saille des muscles, dénoncent un homme d'une grande pénétration, et que de hautes pensées préoccupent toujours.
Le portrait du Poussin, peint par lui-même, appelle trop l'intérêt pour qu'il soit nécessaire d'en faire l'éloge ; si cependant quelque chose pouvait encore ajoute à cet intérêt, c'est la forte présomption où l'on est, qu'il n'en existe que trois qui soient connus.
Si, toujours quelque part et à quelques signes particuliers, le génie se révèle sur la physionomie d'un grand homme, nous devons rencontrer tout à la fois dans ce portrait du Poussin, et le signe de son génie, et le cachet de son talent, puisque c'est lui qui s'est peint lui-même. Il est vu de trois-quarts, en buste et nu-tête ; un large col de chemise garni de dentelle se rabat sur son vêtement vert ; ses épais cheveux bruns descendent en masses bouclées sur ses épaules et dégagent entièrement son front. Une légère moustache et une petite mouche de la couleur des cheveux ornent sa lèvre et son menton, et donnent de l'agrément à sa physionomie que l'habitude de l'observation devait rendre constamment grave et réfléchie. En effet, ces lèvres serrées, ce regard scrutateur, cette saille des muscles, dénoncent un homme d'une grande pénétration, et que de hautes pensées préoccupent toujours.
Le portrait du Poussin, peint par lui-même, appelle trop l'intérêt pour qu'il soit nécessaire d'en faire l'éloge ; si cependant quelque chose pouvait encore ajoute à cet intérêt, c'est la forte présomption où l'on est, qu'il n'en existe que trois qui soient connus.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
La couleur en est belle, et d'une grande vérité.
La couleur en est belle, et d'une grande vérité.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 422 v. n° 14243. Quadro in tela alto piede uno, e un quarto, largo piede uno rappresentante il Ritratto di Niccolò Poussin Scudi Venti 20
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)