Lot de deux tableaux représentant des Paysages
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Lot de deux tableaux représentant des Paysages
Titre :
Site pris dans la Sabine et Autre site d'Italie
Commentaires généraux
Commentaire général :
Le deuxième et le troisième titres figurent dans le catalogue de vente de 1845.
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
14205-14206
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
443-444
Commentaire Cote / numéro :
Numéros du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1742-1743
Commentaire Cote / numéro :
Numéros du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 70 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; vendus 270 écus romains à la vente du cardinal en 1845.
Evénement :
Description du n° 443 dans le catalogue de 1845 :
Nous sommes au pied d'un précipice affreux, formé par d'énormes blocs de rochers qui, s'offrant sous mille aspects fantastiques et bizarres, s'élèvent l'un sur l'autre à une hauteur prodigieuse : à peine y découvre-t-on des traces de verdure et quelques rares arbustes. Du flanc de ces rochers s'échevelle un torrent furieux qui se précipite à travers diverses excavations : s'offrant d'abord en cascade, il tombe ensuite comme une nappe limpide et transparente, dont les eaux, retenues un instant dans un étroit bassin, y tourment leurs flots écumants qui jaillissent avec fracas ; puis, continuant leur cours impétueux, elles viennent, après avoir franchi tous les obstacles qui s'opposaient leur chute, se répandre dans un sombre ravin qu'elles ont creusé au premier plan. Derrière ces rochers, se montre le sommet d'une montagne rocailleuse et grisâtre, couronné par un château en ruine ; un peu en avant, s'élève une immense voûte taillée dans le roc par la nature, et au travers de laquelle on aperçoit des ruines éloignées, enveloppées d'une vapeur matinale que dissipent à peine les premiers rayons du soleil levant. Plusieurs groupes de figures animent les principaux points de ce site sauvage et d'un aspect grandiose.
Description du n° 443 dans le catalogue de 1845 :
Les montagnes de ce pays, si riche en accidents divers, ont de nouveau fourni au peintre le motif de cette composition. Ce sont encore des eaux jaillissantes, des rochers escarpés, des précipices ; mais cependant, la nature ici a perdu quelque chose de sa physionomie sauvage : l'horizon s'agrandit, le site est plus riant, et le jour, qui déborde de toutes parts, enlève aux objets une partie de leur âpreté naturelle.
Un pont, dont la tête est défendue par une petite fortification, donne, sous ses deux arches, passage à une rivière qui va, en se précipitant à travers des rocs, baigner les terrains du premier plan. Ce pont, qui se détache sur d'immenses rochers escarpés, conduit à une jolie petite ville assise sur le flanc de ces mêmes rochers qui élèvent fort au-dessus d'elle leur came ardue, que couronnement cependant les ruines d'un ancien château et la verdure d'un bois d'où s'élance la tête gracieuse de plusieurs peupliers. Du côté opposé, au-delà d'un bois qui en masque la base, de hautes montagnes montrent à l'horizon leurs masses grisâtres ; les sommets avec elles. Le premier plan est tout garni de quartiers de roches entremêlées de bouquets de verdure, et sur l'un desquels s'élève à droite un grand arbre. Un chasseur, chargé de gibier, s'est arrêté au bord de la rivière, à côté d'un pêcheur qui retire ses filets. Son chien, demeuré à quelques pas derrière lui, semble s'inquiéter de la présence de deux hommes, portant des paniers, qui passent avec une femme auprès d'un pauvre homme couché sur une pierre.
Les belles et savantes compositions de Vernet ont toujours le rare mérite de parler à l'imagination ; et ce mérite se montre surtout avec plus d'éclat dans ceux de ses ouvrages qui, comme ceux-ci, ont été peints en Italie, sous l'inspiration des beaux sites de ce pays. Son génie, enflammé par le magnifique spectacle qui lui offraient sans cesse les grands accidents d'une nature si imposante et si variée, s'emparait des motifs le plus en harmonie avec la tendance naturelle de son esprit, et en composait des sites merveilleusement riches d'aspect et de poésie. La rapidité de son exécution ne faisait d'ailleurs pas défaut à celle de son imagination, la pensée ne languit pas sous son pinceau, et ces deux compositions, qui ont tout le charme de l'improvisation, seront vivement appréciées par les artistes.
Nous sommes au pied d'un précipice affreux, formé par d'énormes blocs de rochers qui, s'offrant sous mille aspects fantastiques et bizarres, s'élèvent l'un sur l'autre à une hauteur prodigieuse : à peine y découvre-t-on des traces de verdure et quelques rares arbustes. Du flanc de ces rochers s'échevelle un torrent furieux qui se précipite à travers diverses excavations : s'offrant d'abord en cascade, il tombe ensuite comme une nappe limpide et transparente, dont les eaux, retenues un instant dans un étroit bassin, y tourment leurs flots écumants qui jaillissent avec fracas ; puis, continuant leur cours impétueux, elles viennent, après avoir franchi tous les obstacles qui s'opposaient leur chute, se répandre dans un sombre ravin qu'elles ont creusé au premier plan. Derrière ces rochers, se montre le sommet d'une montagne rocailleuse et grisâtre, couronné par un château en ruine ; un peu en avant, s'élève une immense voûte taillée dans le roc par la nature, et au travers de laquelle on aperçoit des ruines éloignées, enveloppées d'une vapeur matinale que dissipent à peine les premiers rayons du soleil levant. Plusieurs groupes de figures animent les principaux points de ce site sauvage et d'un aspect grandiose.
Description du n° 443 dans le catalogue de 1845 :
Les montagnes de ce pays, si riche en accidents divers, ont de nouveau fourni au peintre le motif de cette composition. Ce sont encore des eaux jaillissantes, des rochers escarpés, des précipices ; mais cependant, la nature ici a perdu quelque chose de sa physionomie sauvage : l'horizon s'agrandit, le site est plus riant, et le jour, qui déborde de toutes parts, enlève aux objets une partie de leur âpreté naturelle.
Un pont, dont la tête est défendue par une petite fortification, donne, sous ses deux arches, passage à une rivière qui va, en se précipitant à travers des rocs, baigner les terrains du premier plan. Ce pont, qui se détache sur d'immenses rochers escarpés, conduit à une jolie petite ville assise sur le flanc de ces mêmes rochers qui élèvent fort au-dessus d'elle leur came ardue, que couronnement cependant les ruines d'un ancien château et la verdure d'un bois d'où s'élance la tête gracieuse de plusieurs peupliers. Du côté opposé, au-delà d'un bois qui en masque la base, de hautes montagnes montrent à l'horizon leurs masses grisâtres ; les sommets avec elles. Le premier plan est tout garni de quartiers de roches entremêlées de bouquets de verdure, et sur l'un desquels s'élève à droite un grand arbre. Un chasseur, chargé de gibier, s'est arrêté au bord de la rivière, à côté d'un pêcheur qui retire ses filets. Son chien, demeuré à quelques pas derrière lui, semble s'inquiéter de la présence de deux hommes, portant des paniers, qui passent avec une femme auprès d'un pauvre homme couché sur une pierre.
Les belles et savantes compositions de Vernet ont toujours le rare mérite de parler à l'imagination ; et ce mérite se montre surtout avec plus d'éclat dans ceux de ses ouvrages qui, comme ceux-ci, ont été peints en Italie, sous l'inspiration des beaux sites de ce pays. Son génie, enflammé par le magnifique spectacle qui lui offraient sans cesse les grands accidents d'une nature si imposante et si variée, s'emparait des motifs le plus en harmonie avec la tendance naturelle de son esprit, et en composait des sites merveilleusement riches d'aspect et de poésie. La rapidité de son exécution ne faisait d'ailleurs pas défaut à celle de son imagination, la pensée ne languit pas sous son pinceau, et ces deux compositions, qui ont tout le charme de l'improvisation, seront vivement appréciées par les artistes.
Evénement :
Description du n° 1742 du catalogue de 1841 :
La composición est d'une riche imagination.
Description du n° 1743 du catalogue de 1841 :
Du même mérite.
La composición est d'une riche imagination.
Description du n° 1743 du catalogue de 1841 :
Du même mérite.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 420. n° 14205. n° 14206. Due Quadri in tela alti piedi quattro, e mezzo, larghi piedi tre rappresentanti Paesi di Vernet Scudi Trentacinque l'uno, in tutto Scudi Settanta 70
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)