Mémento des architectes et ingénieurs, des entrepreneurs, toiseurs, vérificateurs et des personnes qui font bâtir

3 tomes en 6 vol et 1 atlas in-8°.
1er tome 1ère part. : [3] f. (faux-titre, titre (daté décembre 1824), front. grav.), xxxii-330 p. (table des matières p. 291-320, errata p. 321, publicité pour le Traité d’architecture et de géométrie p. 323-330), [1] f. (« Avis essentiel ») paru à la suite de la p. 289., 4 pl. num. 1-4.
1er tome 2e part. : [1] f. (front.), vii p. (faux-titre, titre (daté 1826), « Avis essentiel »), 593 p., [1] f. (errata), 47 pl. num. 1-47.
1er tome 3e part. : [3] f. (faux-titre, titre (daté 1829), front.), 202 p. num. [1]-202, [1] f. (errata), 5 pl. (num. 48-52), 96 p. num. [1]-96 (Tableaux comparatifs des anciennes et des nouvelles mesures)
2e tome 1er vol. : [5] f. (front., faux-titre (mémento), titre daté 1833 (mémento), faux-titre (code de la propriété), titre (code de la propriété)), xxxii p. (« l’auteur du mémento des architectes à Messieurs les souscripteurs », introduction, explication des abréviations), 469 p.
2e tome 2e vol. : [4] f., (faux-titre (mémento), titre daté 1833 (mémento), faux-titre (code de la propriété), titre (code de la propriété)), 594 p., [1] f. (errata).
3e tome, texte : [1] f. (front. daté 1827), viii p. (faux-titre, titre daté 1838, « A Messieurs les souscripteurs »), [1] f. (intertitre), 533 p. (num. 1-46 (ordres d’architecture et la description des exemples), 49-533 (liste des souscripteurs p. 501-512)).
3e tome, planches : [2] f. (faux-titre, titre daté 1827), 104 pl. (dont 4 : 35 à 38, avec un volet mobile).

La parution de cet ouvrage vendu par souscription s’est étalée sur quinze ans, tous les éléments ne paraissant pas nécessairement dans l’ordre où ils sont supposés figurer dans la suite des volumes. Cela rend sa composition compliquée et explique pourquoi les exemplaires complets sont peu courants.
Un premier volume a paru en 1824. Il comprenait le début du 1er tome, 1ère part. jusqu’à la p. 287 et la fin du 1er tome, 3e part., paginée à part qui correspond aux « Tableaux comparatifs des anciennes et des nouvelles mesures.
Un deuxième volume a paru en 1826. Il comprenait la table alphabétique du 1er tome, 1ère part., qui s’accompagne d’une annonce publicitaire pour le Traité de Toussaint, puis le début du 1er tome 2e part. (p. 1-299)
Une livraison a paru en 1827. Elle comprenait le début, jusqu’à la page 46 du 3e tome, ainsi qu’un carton à placer dans le 1er tome 2e part et les 83 premières planches de l’atlas du tome 3.
Une quatrième livraison devait donc rassembler les planches du 1er tome.
La cinquième livraison parue en 1829 comprend la fin du 1er tome 2e part. (p. 301-593)
La sixième livraison parue en 1829 comprend les 202 p. du 1er tome, 3e part.
La septième et la huitième livraisons, parues en 1833, correspondent aux deux volumes du code de la propriété. Toussaint y donne en avant-propos des détails personnels rocambolesques pour justifier le retard pris dans la parution.
Dans le dernier volume, imprimé en 1838, l’auteur donne un certain nombre de précisions. Il parle d’un ouvrage terminé comprenant « 6 forts volumes in-8°, avec un atlas de 160 pl. », ce qui coïncide en effet avec le total constaté de 4, plus 52, plus 104 planches. Il cite le nombre de 1443 souscripteurs, ce qui comprend les souscriptions des libraires, dont celles de Carilian-Goeury, qui aurait placé à lui seul 538 exemplaires. Par ailleurs, l’auteur annonce son intention de publier un volume supplémentaire consacré au vocabulaire de l’architecture qui pourrait être vendu séparément du Mémento, comme pouvait l’être le Code de la propriété. Enfin, il annonce également son souhait de continuer à enrichir le Mémento de volumes annuels d’additions.
Sur le plan commercial les différents avis aux souscripteurs publiés au fil des années comprennent des offres de remises ou de prix préférentiels. Celle qui débute le dernier volume propose de leur vendre le Traité pour seulement 80 fr. (payables éventuellement en plusieurs fois), ce qui montre que l’ouvrage édité près de 30 ans plus tôt n’était pas encore épuisé.