Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
inv. 1937.1.574
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Croix massive d'autel, à la croisée ronde et aux empattements potencés d'un cavet.
À l'avers, au centre, figure en réserve du Christ, représenté souffrant, la tête ciselée et rapportée penchée à gauche. En haut, sur deux bandes, se dispose le titulus en abrégé. À l'extrémité supérieure de la hampe, main de Dieu bénissant, sortant d'une nuée. Aux pieds du Christ, l'on distingue un disque, dont l'émail a disparu, qui devait représenter le crâne d'Adam, comme dans nombre d'autres exemplaires similaires. Le fond de la croix, autrefois émaillé d'un ton uni - probablement bleu - est constellé de quelques disques en réserve.
Le revers de l'oeuvre est entièrement recouvert de rinceaux gravés, se développant en volutes et en fleurons selon la typologie du décor vermiculé.
L'objet appartient à une série de croix massives, à la qualité courante mais non négligée, datables de la première décennie du XIIIe siècle. Munies d'un tenon les permettant d'être fixées sur l'autel par le biais d'un pied tripode, ces croix sont généralement de petites dimensions et présentent un décor et une iconographies simples. L'exemplaire au musée de Cluny (inv. Cl. 22757, CEM I, cat. 296), ainsi que celui du Magyar Nemzeti Múzeum de Budapest, inv. 46-893, UK 89060, offrent des termes de comparaisons probants. Le style archaïsant du vermiculé gravé au revers de la croix n'est pas sans rappeler les spécimens les plus précoces des ateliers limousins d'époque romane, comme la célèbre châsse du musée du Louvre dédiée à la vie de saint Martial (CEM I, n° 175). Etant donné la perte totale de l'émail, ces seuls éléments font pencher pour une datation autour de 1200, voire même dans la dernière décennie du XIIe siècle.
À l'avers, au centre, figure en réserve du Christ, représenté souffrant, la tête ciselée et rapportée penchée à gauche. En haut, sur deux bandes, se dispose le titulus en abrégé. À l'extrémité supérieure de la hampe, main de Dieu bénissant, sortant d'une nuée. Aux pieds du Christ, l'on distingue un disque, dont l'émail a disparu, qui devait représenter le crâne d'Adam, comme dans nombre d'autres exemplaires similaires. Le fond de la croix, autrefois émaillé d'un ton uni - probablement bleu - est constellé de quelques disques en réserve.
Le revers de l'oeuvre est entièrement recouvert de rinceaux gravés, se développant en volutes et en fleurons selon la typologie du décor vermiculé.
L'objet appartient à une série de croix massives, à la qualité courante mais non négligée, datables de la première décennie du XIIIe siècle. Munies d'un tenon les permettant d'être fixées sur l'autel par le biais d'un pied tripode, ces croix sont généralement de petites dimensions et présentent un décor et une iconographies simples. L'exemplaire au musée de Cluny (inv. Cl. 22757, CEM I, cat. 296), ainsi que celui du Magyar Nemzeti Múzeum de Budapest, inv. 46-893, UK 89060, offrent des termes de comparaisons probants. Le style archaïsant du vermiculé gravé au revers de la croix n'est pas sans rappeler les spécimens les plus précoces des ateliers limousins d'époque romane, comme la célèbre châsse du musée du Louvre dédiée à la vie de saint Martial (CEM I, n° 175). Etant donné la perte totale de l'émail, ces seuls éléments font pencher pour une datation autour de 1200, voire même dans la dernière décennie du XIIe siècle.
États
Etat de conservation :
Commentaire Etat de conservation :
d'après le rapport d'intervention effectué par Stephane Crevat en avril 2014 :
- défauts de planéité, dû à des torsions anciennes
- perte totale de l'émail
- usure de la gravure
- patine brun foncé à reflets verts
- produits de corrosion verts minéralisés (avers et revers)
Lors de cette intervention, trois étiquettes de papier, dont deux avec le numéro d'inventaire et une sans inscription, ont été retirées.
- défauts de planéité, dû à des torsions anciennes
- perte totale de l'émail
- usure de la gravure
- patine brun foncé à reflets verts
- produits de corrosion verts minéralisés (avers et revers)
Lors de cette intervention, trois étiquettes de papier, dont deux avec le numéro d'inventaire et une sans inscription, ont été retirées.
Restaurations
Etat de Restauration :
Commentaire Etat de Restauration :
cf. champ précisions état de conservation
Représentations
Indexation Garnier-SMF :
Commentaire Représentations :
Crucifix (avers) ; rinceaux de l'Arbre de Vie (revers)
Commentaires historiques
Commentaire historique :
legs Cortial au musée Crozatier en 1937
Historiques de collection
Collection :
Léon Cortial (Le Puy-en-Velay, 1854-1937) fut un industriel, fabriquant de passementerie au Puy, administrateur de la Banque de France, des hospices de la ville, collectionneur et bibliophile. Il légua à sa ville natale des archives d'histoire locale et une bibliothèque réunie au cours de 60 ans de recherches, comprenant un grand nombre d?exemplaires uniques, une galerie de tableaux, ?uvres d'artistes du Velay et du Forez, vitrines de bijoux, émaux et céramiques.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
n° 1464, p. 185
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) / Ville de Limoges - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
recensement Marie-Madeleine Gauthier, en 1954 (information de M. Gounod, conservateur au Puy, lettre du 17 novembre 1954).
Rédacteur
Lorenzo Margani, INHA