Panckoucke, Charles-Louis-Fleury
Pas d'illustration
Professions / activités
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Commentaire Professions / activités :
Libraire-imprimeur et collectionneur d'antiquités, Charles-Louis-Fleury Panckoucke achète aux ventes Durand (1836), Beugnot (1840), Canino (1837, 1840 et 1843) et Révil (1830 et 1835).
Biographie
Commentaire biographique :
Charles-Louis-Fleury Panckoucke fut libraire et éditeur à Paris pendant les années 1825-1840.
Issu d'une famille d'éditeurs Lillois installés à Paris à la fin du XVIIIe siècle bien intégré aux milieux des Lumières ( son père Charles correspondait avec Voltaire et Rousseau), il fait des études de Droit avant finalement de reprendre l'entreprise familiale, éditrice entre-autre du journal Le Moniteur.
Il fut l'initiateur de la collection Panckoucke ou Bibliothèque latine-française. Lui-même philologue, il est passionné de Tacite dont il traduit lui-même les lettres.
Il tente sans succès une carrière politique.
Il achète sur le marché de l'art de nombreuses œuvres dont des vases grecs par centaines lors des ventes Réveil, Canino, Durand entre autres. Mais sa collection était initialement beaucoup plus large, comprenant des antiquités égyptiennes, des objets "anthropologiques", et des peintures dont celles de sa femme Ernestine, peintre de fleurs.
En 1835, un premier catalogue des vases est publié par Léon J.-J. Dubois, avec un supplément en 1837.
D'après la préface du catalogue de sa collection, écrit de sa main et publié par ses soins (Collection d'antiquités égyptiennes, grecques et romaines, d'objets d'art du XVe siècle, vases et coupes grecs... manuscrits... tableaux et gravures... réunis et classés... par C.-L.-F. Panckoucke, Paris, impr. de Panckoucke, 1841), dédicacé à son petit-fils Arthur, le premier projet de sa collection d'antiquités a mûri pendant sa publication de la Description de l’Égypte (1820-1830).
Son testament conservé aux archives nationales et étudié par F. Lissarague montre une volonté de conserver intègre sa collection avec la constitution d'un musée, avec un temple funéraire où il serait inhumé. Son testament est néanmoins refusé par son fils Ernest.
Sa collection encyclopédique, qui devait être léguée à Meudon, est finalement conservée par sa femme Ernestine jusqu'à sa mort en 1861. La collection de vases est finalement vendue, pour l'essentiel, par l'entremise des marchands à la ville de Boulogne-sur-Mer, par son fils Ernest.
Sa collection de vases grecs, dont le répertoire iconographique est centré sur le thème du héros Héraklès, est donc aujourd'hui conservée en grande partie au château-musée de Boulogne-sur-Mer. Mais des vases étant passés par sa collection sont dans d'autres
collections aujourd'hui, à Paris au Louvre et au Cabinet des Médailles, ou encore à New-York.
Des objets sont manquants : certains ont disparu, victimes peut-être du bombardement de l'ancien musée de Boulogne-sur-Mer en 1918.
Issu d'une famille d'éditeurs Lillois installés à Paris à la fin du XVIIIe siècle bien intégré aux milieux des Lumières ( son père Charles correspondait avec Voltaire et Rousseau), il fait des études de Droit avant finalement de reprendre l'entreprise familiale, éditrice entre-autre du journal Le Moniteur.
Il fut l'initiateur de la collection Panckoucke ou Bibliothèque latine-française. Lui-même philologue, il est passionné de Tacite dont il traduit lui-même les lettres.
Il tente sans succès une carrière politique.
Il achète sur le marché de l'art de nombreuses œuvres dont des vases grecs par centaines lors des ventes Réveil, Canino, Durand entre autres. Mais sa collection était initialement beaucoup plus large, comprenant des antiquités égyptiennes, des objets "anthropologiques", et des peintures dont celles de sa femme Ernestine, peintre de fleurs.
En 1835, un premier catalogue des vases est publié par Léon J.-J. Dubois, avec un supplément en 1837.
D'après la préface du catalogue de sa collection, écrit de sa main et publié par ses soins (Collection d'antiquités égyptiennes, grecques et romaines, d'objets d'art du XVe siècle, vases et coupes grecs... manuscrits... tableaux et gravures... réunis et classés... par C.-L.-F. Panckoucke, Paris, impr. de Panckoucke, 1841), dédicacé à son petit-fils Arthur, le premier projet de sa collection d'antiquités a mûri pendant sa publication de la Description de l’Égypte (1820-1830).
Son testament conservé aux archives nationales et étudié par F. Lissarague montre une volonté de conserver intègre sa collection avec la constitution d'un musée, avec un temple funéraire où il serait inhumé. Son testament est néanmoins refusé par son fils Ernest.
Sa collection encyclopédique, qui devait être léguée à Meudon, est finalement conservée par sa femme Ernestine jusqu'à sa mort en 1861. La collection de vases est finalement vendue, pour l'essentiel, par l'entremise des marchands à la ville de Boulogne-sur-Mer, par son fils Ernest.
Sa collection de vases grecs, dont le répertoire iconographique est centré sur le thème du héros Héraklès, est donc aujourd'hui conservée en grande partie au château-musée de Boulogne-sur-Mer. Mais des vases étant passés par sa collection sont dans d'autres
collections aujourd'hui, à Paris au Louvre et au Cabinet des Médailles, ou encore à New-York.
Des objets sont manquants : certains ont disparu, victimes peut-être du bombardement de l'ancien musée de Boulogne-sur-Mer en 1918.
Evénements
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Bibliographies / archives
Type de référence :
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Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)