[1812, sculpture, rapport Institut séance publique annuelle]Rapport sur les envois de sculpture, 181 [...]

[p. 4] [...] Depuis le rétablissement de l’école de Rome, on n’a point encore pu juger, ici, les travaux des pensionnaires sculpteurs, et ce bel art, qui devrait être particulièrement observé dans un siècle monumental, est privé, dans l’école de perfectionnement, des avantages que l’architecture, la gravure et la musique recueillent de leurs communications habituelles avec la Classe. Cet inconvénient tien à la difficulté des transports ; mais ne serait-elle point exagérée ? Quoi qu’il en soit, nous sommes forcés [p. 5] de nous borner à dire que M. le Directeur semble satisfait des statuaires ; et nous ajouterons, par anticipation sur sa dernière correspondance, que l’un des pensionnaires (M. Cortot) vient de terminer le modèle en grand d’une statue de S.M. l’Empereur Napoléon, modèle qui semble mériter d’être exécuté en marbre pour décorer l’école, où manque la statue de son régénérateur. Nous en attendons une gravure à l’eau-forte, d’après elle on pourra juger la composition du statuaire.