Vaillat, Léandre
Mère : Guillot, Joséphine dite Anna ; décédée à Annemasse (Haute-Savoie) à 72 ans en 1922 (source : Excelsior. 29 décembre 1922, p. 2)
Père : Vaillat, Pierre Alphonse (instituteur)
(source : AD Haute-Savoie, 4 E 2261, acte n° 32)
Conjointe : Jehl, Eugénie Marie (divorce le 12 mars 1906) ; Lavedan, Renée Marie Marguerite Suzanne (fille de Lavedan, Henri, et de Pellegrin, Louise Gabrielle Marie, née à Paris le 15 mars 1883, domiciliée à Paris avec son père 32 rue Pierre Charron) ; mariage le 15 novembre 1906 ; mère de la mariée, divorcée de Henri Lavedan, « ayant refusé son consentement ainsi qu’il appert d’un acte respectueux à elle notifié le 14 novembre courant » ; contrat de mariage devant Me Godet, notaire à Paris, le 13 novembre (source : AP, 8M 187, acte n° 980)
(« Par suite d’un deuil récent, le mariage de M. Léandre Vaillat avec Mlle Suzanne Lavedan, fille de M. Henri Lavedan, de l’Académie française, a eu lieu à Saint-Pierre de Chaillot dans la plus stricte intimité.
Les témoins étaient : pour le marié, M. Georges Bal, rédacteur au New York Herald, et M. Armand Dayot, inspecteur général des beaux-arts ; pour la mariée : M. Auguste Bocher, rédacteur politique au Correspondant, son oncle, et Mlle Fournier, inspectrice générale des établissements pénitentiaires. » La Liberté. n° 14806, 20 novembre 1906, p. 2.)
(source : AP, 7D 238, acte n° 1108)
(source : AP, 8M 187, acte n° 980)
(source : BSHAF, 1909, p. 12)
(source : AN19800035/113/14272)
« Un jeune écrivain, dont les débuts ont été très justement remarqués, M. Léandre Vaillat, habitué par ses ingénieux travaux de critique esthétique à comparer sans cesse l’art et la vie, définit avec une sensibilité très avertie le charme de la Savoie » (source : Le Temps. 28 août 1912, p. 1)
« Dans ce livre, magnifiquement édité par l’éditeur Gittler, M. Armand Dayot a résumé les enseignements de cette belle exposition, et M. Léandre Vaillat a groupé les renseignements qu’il avait pu réunir, en qualité de secrétaire de l’exposition, sur celles des œuvres de ces deux maîtres qui appartenaient à des collections privées ou à d’autres musées que celui du Louvre. » (source : « L’Œuvre de Chardin et Fragonard. Livre d’or de l’Exposition Chardin et Fragonard. ». L’Art et les artistes. tome VI, octobre 1907-mars 1908, p. 556)
« Demain sera inaugurée, à la galerie Goupil, rue de la Ville-l’Évêque, 15, l’exposition de l’architecture régionale dans les provinces envahies, organisée par notre collaborateur M. Léandre Vaillat, d’accord avec la Société des architectes diplômés par le gouvernement et le service des monuments historiques. Nos lecteurs n’ont pas oublié les chroniques, publiées ici même par M. Léandre Vaillat, et dans lesquelles se trouvait savoureusement exprimé le but que se proposent les organisateurs : à la menace des reconstructions uniformes et banales, opposer la théorie d’une reconstruction qui respecte les régions et conserve à chacune des provinces de France sa physionomie, en utilisant les matériaux que l’on trouve sur place, en sauvegardant les lignes du paysage d’alentour. » (source : Le Temps. 9 janvier 1917, p. 3)
licencié ès-lettres-histoire de la Faculté des lettres de Paris (source : AN19800035/113/14272)
Langues maîtrisées :
allemand (source : Vaillat, Léandre. « Dix lettres inédites de Henri Heine : traduction de Léandre Vaillat ». La Revue hebdomadaire. n° 31, 10 juillet 1915, p. 245-313)
Prix et distinctions :
prix Sobrier-Arnould (2000 fr.) de l’Institut en 1911 pour La Savoie (source : Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine. 1911, vol. 15, n° 3, p. 420)
Chevalier de la Légion d’honneur : 12 août 1930 (source : AN19800035/113/14272)
Officier de la Légion d’honneur : 5 août 1939 (source : AN19800035/113/14272)
François Boucher et Léandre Vaillat sont cousins. (source : « Nécrologie ». Gil Blas. 8 mars 1910, p. 2).
Arthur Chassériau ouvre sa collection à Léandre Vaillat afin qu'il l'étudie. (source : Vaillat, Léandre. « L'uvre de Théodore Chassériau ». Les Arts. n° 140, août 1913, p. 1-32).
Robert Dell et Léandre Vaillat travaillent ensemble dans le cadre de deux expositions de peintures anglaises et françaises du XVIIIe siècle. (source : Dell, Robert et Vaillat, Léandre. Exposition de cent portraits de femmes des écoles anglaise et française du XVIIIe siècle : Salle du Jeu de Paume (Jardin des Tuileries) ouverte du 23 avril au 1er juillet 1909. Paris : [s. n.], 1909 ; Dell, Robert et Vaillat, Léandre. Maîtres du XVIIIe siècle : cent portraits de femmes des écoles anglaise et française. Paris : Georges Petit, 1910).