[1856, sculpture, rapport Institut à AFR]Rapport sur les envois de sculpture de 1856TYPE : rapport d [...]
Pas d'illustration
Description
[1856, sculpture, rapport Institut à AFR]
Rapport sur les envois de sculpture de 1856
TYPE : rapport de l'Institut de France à Académie de France à Rome
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Copie du Rapport de l’Académie des beaux-arts // sur les travaux des pensionnaires de l'Académie Impériale de France à Rome pendant l’année 1855
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1856
COMMENTAIRE : le carton 63 (directorat Jean-Victor Schnetz II) présente deux versions du rapport sur les envois des pensionnaires peintres pour 1856. L'une d'elles (carton 63, f°60-61bis) est la copie conforme du rapport consigné au procès-verbal de la séance du 6 septembre 1856 de l'Académie des beaux-arts (registre 2 E 12, p. 75-78).
Rapport sur les envois de sculpture de 1856
TYPE : rapport de l'Institut de France à Académie de France à Rome
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Copie du Rapport de l’Académie des beaux-arts // sur les travaux des pensionnaires de l'Académie Impériale de France à Rome pendant l’année 1855
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1856
COMMENTAIRE : le carton 63 (directorat Jean-Victor Schnetz II) présente deux versions du rapport sur les envois des pensionnaires peintres pour 1856. L'une d'elles (carton 63, f°60-61bis) est la copie conforme du rapport consigné au procès-verbal de la séance du 6 septembre 1856 de l'Académie des beaux-arts (registre 2 E 12, p. 75-78).
Descriptions
Transcription :
[f°74] Les pensionnaires de l’École impériale de France à Rome ont fidèlement rempli leurs obligations. L’année a été complète pour le travail. L'Académie est heureuse de le reconnaitre. Si quelques-uns des ouvrages de nos jeunes lauréats n’ont pu mériter à leurs auteurs une entière approbation, il y a dans d’autres travaux, et en général dans l’ensemble de cet envoi, assez d’études, assez de qualités, assez de progrès pour que l'Académie y voie des gages pour l’avenir. // [f°76bis] Sculpture // M. Gumery a envoyé pour son travail de cinquième année un groupe en marbre représentant le Retour de l'Enfant prodigue. M. Gumery nous montre l'enfant prodigue, plein de trouble et de confusion cachant son visage dans le sein de son père. // Le jeune statuaire a peut-être voulu imiter l’artifice de de ce peintre de l’antiquité qui cacha sous un voile la douleur d’Agamemnon assistant au sacrifice de sa fille ; nous [f°77] pensons que le groupe de M. Gumery aurait plus de valeur encore, si le spectateur lisait dans les traits du jeune home repentant l’émotion, le trouble, la tendresse, tous les sentiments qu’il doit éprouver. À part les draperies, dont le sujet manque d’ampleur et de simplicité, on trouve dans ce marbre de belles qualités d’exécution. La figure presque entière du jeune homme, plusieurs parties de celle du vieillard, c’est-à-dire la tête, le col, les bras, les mains, sont d’une étude vraie, elles ont de la vie et un cachet individuel. / Cet ouvrage important termine honorablement la série des études de M. Gumery, et l'Académie le verra avec confiance marcher dans sa liberté. // M. Lepère pour sa troisième année, a exécuté un modèle en plâtre ayant pour sujet le Plaisir. / Autant l'Académie saisit avec empressement les occasions de féliciter les pensionnaires, autant elle doit se montrer prompte à les avertir lorsque leurs études s’écartent de la bonne route. / C’est un devoir pour l’Académie de rappeler à M. Lepère que la sculpture est un art sérieux et élevé et qu’il ne doit jamais perdre son noble caractère, même dans les sujets de pure fantaisie. Si l’on reconnaît dans ce travail quelques parties d'étude assez bien modelées, elles ne peuvent suffire à atténuer les regrets de l’Académie. // L’Académie a maintenant un douloureux regret à exprimer. Un de ses élèves les plus brillants [f°77bis] de l’École de Rome, M. Hippolyte Bonnardel a été enlevé par une mort rapide aux succès qu’il méritait, aux tendresses de sa famille, à l’amitié de ses camarades. Son bel envoi de l’année dernière, le Christ à la colonne, avait mérité d’unanimes suffrages, ses études heureusement accomplies promettaient un statuaire habile, d’un gout élevé, sincèrement dévoué à son art : quelques jours ont suffi à changer en profonds regrets nos légitimes espérances. / M. Bonnardel venait de terminer le modèle d’un groupe de la Piéta. Il en avait à peine commence le marbre, quand la mort est venue le frapper. Mais l’ouvrage sera achevé. Les jeunes sculpteurs de la Villa Médicis ont résolu de terminer ce marbre qui restera comme un témoignage durable du talent de M. Bonnardel et du dévouement de ses amis. // L'Académie qui tient compte des sentiments nobles, comme elle tient compte du talent, a été vivement touché de cet hommage pieux qui honore celui qui en est l'objet et ceux qui en ont conçu la généreuse pensée. Elle leur adresse ici l'expression de ses sympathies.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Directorat Victor Schnetz, carton 63, fol. 74-77bis (1853-1857)
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, Institut à AFR, 1856, sculpture£ Notice créée le 29/04/2002. Notice modifiée le : 15/10/2018. Rédacteur : Christiane Dotal.
Rédacteur
Christiane Dotal