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Fêtes à Pont-à-Mousson pour la canonisation de saint Ignace de Loyola et saint François-Xavier

Statut
Publiée
Contributeur
Baudière, Marie
Dernière modification
01/12/2021 16:17 (il y a environ 3 ans)
Intitulés
Intitulé : 
Fêtes à Pont-à-Mousson pour la canonisation de saint Ignace de Loyola et saint François-Xavier
Date événement : 
22 juillet 1623 - 1 août 1623 - 1623-07-22 ; 1623-08-01
Commentaire Intitulés : 
Fêtes religieuses, universitaires et théâtrales de la canonisation de Saint Ignace de Loyola et de Saint François Xavier, organisées entre le 22 juillet et le 1er août 1623 au Collège et à l'Université de Pont-à-Mousson. La canonisation de sainte Thérèse d'Avila, saint Philippe de Néri, saint Isidore et saint François-Xavier et saint Ignace de Loyola fut célébrée dans l'ensemble des collèges jésuites en 1622 (Rome débuta les festivités le 12 mars, et en France, le Mercure rapporte qu'elles débutèrent le 24 juillet). Le collège de Pont-à-Mousson, fondé par le cardinal Charles de Lorraine-Guise et le duc Charles III de Lorraine, organisa ces fêtes un an plus tard en raison du passage des reîtres en 1622 lors du premier épisode de la guerre de Trente Ans en Lorraine.
Présente les différentes représentations :
1) une tragicomédie latine, donnée trois fois par les rhétoriciens, "Triumphus Ecclesiae Ignatio converso", avec des intermèdes sur la vie de Saint François Xavier (interprétés en français le 1er août, anniversaire de Saint Ignace) -
2) un "drama gallicum" sans t., avec des intermèdes
3) une "simulata Bellonae conjunctio" (siège de la "Forteresse de la Vertu" ; une "solemnis Humanitatis Aenigmatum pertentatio explicatioque".
Le programme du décor (« le dessein ») reposait sur la comparaison établie à deux reprises par saint Paul entre l'existence du chrétien et les courses du stade. La cour avait été transformée en « stade de l'immortalité bienheureuse » gagnée par les deux nouveaux saints ; ce travestissement s'opérait grâce à des inscriptions, des emblèmes et des accessoires archéologiques. Enfin la façade de la salle des actes développait six tableaux de jeux de perspective où se dissimulaient certainement des figures anamorphotiques selon Paulette Chonée (Image et spectacle, 1993).