Le Petit Messager des arts et des artistes, et des industries d'art (1915-1922)

PERIODICITE
janvier - février 1915 : mensuelle
mars 1915 : bimensuelle
avril 1915 - juin 1915 : 3 numéros par mois
juillet - septembre 1915 : mensuelle
octobre 1915 : bimensuelle
novembre 1915 - février 1916 : mensuelle
mars 1916 - juin 1916 : bimensuelle (sauf mai 1916 : 1 numéro)
juillet 1916 - novembre 1916 : mensuelle
décembre 1916 : bimensuelle
janvier 1917 - janvier 1918 : tous les vingt jours
février-mars 1918 - mai 1919 : bimensuelle (sauf avril : 1 numéro)
septembre 1919 - juin 1920 : hebdomadaire
juillet - avril 1921 : bimensuelle, avec des irrégularités
mai 1921 - avril 1922 : irrégulière

TIRAGE
1919 : 8 000 exemplaires (1er mars 1919)

PRIX du numéro
France : édition de guerre hors commerce (1915-1918), et envoyée gratuitement aux artistes, artisans et amateurs d’art mobilisés jusqu’en juillet 1919
étranger : non renseigné

PRIX de l'abonnement
France : 5 francs (1917-1918) - 15 francs (5 juillet 1920 - avril 1922)
étranger : 5 francs (1917) - 20 francs (5 juillet 1920 - avril 1922)

RELAIS DE DIFFUSION
France : non renseigné
étranger : non renseigné

LANGUE ETRANGERE
« Hommage au Jouet français. - Conseils d'un Américain qui pense que, par ce moyen, on peut s'acquitter d'un devoir », extrait du New York Times par Gouv. Morris, traduit de l'américain par Edmond Pottier (février 1916)

NUMEROS PARUS
110 (1915-1922)

HISTORIQUE
Le Petit Messager des arts et des artistes et des industries d’art est fondé en pleine Première Guerre mondiale afin de créer un lien entre les artistes mobilisés et la vie artistique parisienne et française : il est envoyé sur le front et donne des nouvelles des artistes combattants. Il tient également lieu de bulletin d’information des activités de l’association L’Art de France, pendant l’interruption de la revue éponyme, due à la mobilisation de son rédacteur en chef Emmanuel de Thubert. Le Petit Messager est ainsi dirigé par Adolphe Cadot, tout comme L’Art de France.
Financée au départ essentiellement par des souscriptions, Le Petit Messager connaît plusieurs périodes difficiles entraînant des irrégularités de parution, et quelques changements de formules, concrétisées par de « nouvelles séries ». Il continue d’exister après la fin de la guerre, toujours conçu comme journal d’information et de propagande, et laisse peu de place à la critique d’art, notamment après la reprise de la publication de L’Art de France sous le titre La Belle France en mai 1919. Sa publication s’interrompt définitivement en avril 1922, en raison de grandes difficultés matérielles.


ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Le Petit Messager des Arts est lié à deux groupes réfléchissant autour de problématiques liées à l’art pendant la Première Guerre mondiale : « La Renaissance des villes » et « L’Art de France ».
Pour « La Renaissance des villes », un groupe d'études et d'action d'art, fondé en avril 1915 sous les auspices des revues Le Petit Messager et L’Art de France afin de rechercher les principes généraux des reconstructions futures :
- des réunions, tous les vendredis, au local de la Fédération nationale d’anciens militaires (28, boulevard de Strasbourg) (1915-1916)
- une enquête sur l’architecture actuelle, lancée le 1er avril, dont les réponses sont publiées dans le supplément « La Renaissance des Villes », du 21 avril 1915 à janvier 1917
- une souscription, ouverte pour l'Œuvre des orphelins de la guerre, œuvre charitable fondée par E. Vitta (août 1915) ;
- des conférences et causeries, à partir du 21 novembre 1915, organisées au Pavillon de Marsan (conférences de Paul Vorin, Louis Bonnier, Léon Rosenthal).

Pour « L’Art de France » (société coopérative, commerciale et anonyme, poursuivant l’activité du groupe fondateur de la revue L’Art de France , dirigé par Adolphe Cadot, visant à la réalisation d'une exposition d'art décoratif moderne, à l'expansion de l'art français à l'étranger et à la rénovation de l'art appliqué) :
- des réunions, ouvertes aux lecteurs, architectes, artistes, industriels et amateurs d'art, ayant pour but de réfléchir à la reconstruction des villes et des villages, à la collection des artistes, au renouveau des industries françaises, au lien entre les architectes et les artistes, à des œuvres de solidarité artistique et de prévoyance, à l’apprentissage des métiers d'art (janvier 1915 - juillet 1917 ; 6 septembre 1918 - juin 1920 ; 5 novembre 1920 - mai 1921 ; décembre 1921 - avril 1922). Elles ont lieu au 28, bd de Strasbourg à partir du 6 septembre 1918.
- des matinées privées pour les membres de l'association, à partir du dimanche 9 février 1919 : causerie-présentation de Jacques Ruppert sur l'interprétation du costume antique, avec une démonstration sur le modèle vivant, et un concert (au théâtre du conservatoire René Maubel, rue de l'Orient (Paris 18e) ; samedi 8 mars, au Théâtre des Arts, 78, bd des Batignolles.
- des dîners : en vue d'une entente plus étroite entre les artistes, artisans et industriels d'art, le jeudi 9 février 1922, sous la présidence d'Edouard Herriot, à l'Union des Coopérateurs
- des conférences : conférences-concerts (Beethoven par Paul Landormy en novembre 1920, salle Pleyel), conférences-visites (par Maurice Dufrène à l’occasion de son exposition à l’Académie des Arts de la Fleur et de la Plante, le 7 mai 1921), projections de films (par la Société des films en couleur à la Chambre syndicale de la cinématographie), visites d’expositions (Salon d’Automne en décembre 1921, Exposition d’Art décoratif au musée Galliera en février 1922).
- des cours : à partir du 5 décembre à l'Ecole des hautes études sociales, 16 rue de la Sorbonne
- des Excursions : à Beauvais le 21 septembre 1919
- des Expositions-Ventes :
Exposition de « L’Art de France » aux Etats-Unis (octobre 1919)
Exposition des projets envoyés au concours du timbre-poste, à la galerie Barbazanges, 109, rue du Faubourg St-Honoré (du 2 au 13 mai 1921) Exposition d'un groupe de peintres et sculpteurs aux galeries du Musée de Crillon, 8, rue Boissy-d'Anglas, (du 10 au 31 octobre 1921)
Exposition d'objets d'art moderne aux galeries du Musée de Crillon, 8, rue Boissy-d'Anglas, réservée aux membres de « L'Art de France » (du 5 décembre au 31 décembre 1921).

117, rue Réaumur (janvier 1915 - 20 mai-10 juin 1917)

12, rue Lagrange (juin 1917 - décembre 1917) ; (21 février 1921 - 25 juillet 1921)

(janvier 1918 - novembre-décembre 1918)