Lauffray, Jean

Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :

Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts : 8911. Jean Louis Raymond Marie Lauffray, né à Alençon (Orne) le 23 juin 1909, fils de Pierre Louis Raymond Lauffray officier de cavalerie, et de Jeanne Louise Marie Lahaye, élève à l'Institution Sainte-Marie et aux facultés des lettres et de droit de Caen, licencié en droit et ès lettres (lauréat de la faculté), élève à l'Institut d'art et d'archéologie et à l'École du Louvre, élève de Roger Henri Expert, admis en 2è classe le 13 mars 1929, 1è classe le 25 octobre 1932, Seconde Médaille aux Concours Rougevin et Eustache les 7 février 1933 et 6 février 1934, diplômé le 19 février 1935 (159è promotion, Une chambre de notaires, mention passable) (architecte et archéologue à Paris 15è [entre 1936 et 1938], Fontenay-le-Comte, Vendée [en 1942], associé à René Cordier [entre 1938 et 1942], Saint-Maur-des-Fossés [en 1949], Paris 5è [entre 1967 et 1984, adresse privée en 1995], Sainte-Marguerite par Andrieu, Calvados [en 1967], et Pau, Pyrénées-Atlantiques [en 1967]; marié le 5 février 1936 à Marcelle Jacob-Lauffray (1908-ap. 1949) architecte; expose au Salon des artistes français à Paris en 1936, Forum romain; Mykonos (Cyclades); architecte de la mission archéologique dirigée par André Parrot à Mari en Syrie en 1936, relevés du temple aux Lions; conservateur du musée d'Alep en 1936; architecte de la mission archéologique de Malatya en Turquie en 1939; inspecteur du Service des antiquités au Liban en 1941-51, conservateur du musée national syrien d'Alep en Syrie en 1942; membre de la mission archéologique permanente en Syrie et au Liban en 1943; architecte en chef du service des antiquités de Syrie en 1944, envoyé en mission en Égypte en 1946; rejoint l'archéologue Antoine Poidebard (1878-1955) au Liban en 1946, poursuivent ensemble des recherches sur l'aménagement du port de Saïda; collabore avec Maurice Dunand à la campagne de fouilles de Byblos, architecte de la mission archéologique de Byblos en 1947; reconstitue le plan du Beyrouth romain à partir des découvertes faites en centre-ville; chargé de mission en Égypte en 1961, directeur du Centre de recherche de Karnak de 1967 à 1977; maître de recherche puis directeur de recherche au C.N.R.S. en 1967; missions scientifiques pour le compte de l'UNESCO; professeur de théorie de l'architecture à l'École nationale des Beaux-arts de Beyrouth en 1950; réintégré en métropole en 1953 comme architecte des Bâtiments de France, conservateur du domaine national de Pau; relevés d'édifices dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques; repart comme chargé de mission en Syrie dès 1955, et en Égypte en 1961; maître de recherches titulaire au C.N.R.S. de 1963 à 1973, directeur du bureau d'architecture antique d'Aquitaine; dirige parallèlement le centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak à partir de 1967; directeur de recherche au CNRS en 1973; directeur honoraire en 1980; nombreuses publications en archéologie (plusieurs ouvrages sur Karnak, Sidon, aménagement antique du port de Saïda en 1946-51, en coll. avec Antoine Poidebard) et d'articles dans les revues spécialisées (plusieurs articles sur l'architecture libanaise; professeur à l'Académie libanaise des Beaux-arts (ALBA) à Beyrouth; conseiller municipal de Ducy-Sainte-Marguerite à partir de 1930; membre titulaire de l'Association des élèves et anciens élèves de l'École nationale et supérieure des Beaux-arts ou Grande Masse de l'École des Beaux-arts en 1930; membre de la Société française d'archéologie et de la Société d'égyptologie; officier de la Légion d'honneur et des Palmes académiques, chevalier des Arts et des Lettres, chevalier de l'Ordre d'Isabelle-la-Catholique et de l'Ordre de Vasa, Médaille d'or du Mérite libanais, Médaille d'archéologie de l'Académie d'architecture; docteur d'université en archéologie en 1989, à l'âge de 80 ans; mort à Paris le 5 mars 2000; Archives nationales de France, AJ/52/1267, dossier d’élève; Who's Who in France XXème siècle, 1è éd. 2001; Gebran Yacoub, Dictionnaire de l'architecture au Liban au XXème siècle, Beyrouth, Alphamedia, 2003; ministère de la Culture, base Médiatek)

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La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.