Vivenel, Antoine
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Professions / activités
Type de profession / activité :
Biographie
Commentaire biographique :
Antoine Vivenel est issu d’une famille d’artisans dans le domaine du bâtiment et fait ses études au collège de Compiègne. À 18 ans, il entre comme commis auprès d’un entrepreneur du bâtiment à Paris mais ne tarde pas à exercer pour son propre compte. Sa carrière dans le bâtiment le conduit à travailler sur de grands chantiers parisiens tels que l’Hôtel de ville de Paris ou les fontaines Molière et Saint Sulpice. Il se bâtit une importante fortune qui lui permet de se consacrer à sa véritable passion, le collectionnisme.
À partir de 1825 au cours des vingt années qui suivent il réunit plusieurs milliers d’objets d’art de toutes époques en dépensant sans compter. Sa bibliothèque personnelle prouve qu’il à un savoir étendu à l’histoire de l’art mais également à l’archéologie. La part la plus importante des achats revient aux vases antiques et surtout les céramiques grecques et italiotes.
Il effectue quelques voyages, mal connus, en Italie mais c’est au sein du marché parisien des antiquités et principalement à travers les ventes aux enchères publiques qu’il réunit les objets de sa collection. On retrouve en effet Antoine Vivenel comme acquéreur aux ventes Mainvielle-Fodor (1828), Hauterive (1832), Lenoir (1837), Beugnot (1840), Canino (1837, 1843) et peut-être aux ventes Roger (1842), Linckh (1844) et Quatremère de Quincy (1850). Des antiques provenant des ventes Fiérard (1837), Magnoncour (1839) et Canino (1840 et 1843) se retrouvent dans sa collection par le biais de marchands ou intermédiaires (Camille Roussel, Charles Armand Signol, M. Manheim, Séguier, Millot, Jean de Witte, Léon de Laborde ou encore le Marquis de La Marche).
Cette collection a un but précis dans l’esprit du personnage qui veut créer un musée d’étude dans sa ville natale, complété par une bibliothèque et une école des arts. Ses envois d’objets commencent dès 1841 et se font chaque fois plus nombreux. Le 20 mars 1843, il fait don de l’intégralité de sa collection qui constituait son cabinet et s’inscrit dans la lignée des généreux donateurs de son siècle. Ses relations avec la ville de Compiègne se dégradent à la suite d’un désaccord avec la municipalité à propos de la construction d’une annexe dans la cour de l’hôtel de ville qui devait abriter en plus des collections une salle de plâtres et de moulages et les cours de dessins.Vivenel a toujours souffert du manque d’enthousiasme du côté de la municipalité et sa générosité ne l’empêche pas de tomber dans l’oubli. Il meurt ruiné le 19 février 1862.
À partir de 1825 au cours des vingt années qui suivent il réunit plusieurs milliers d’objets d’art de toutes époques en dépensant sans compter. Sa bibliothèque personnelle prouve qu’il à un savoir étendu à l’histoire de l’art mais également à l’archéologie. La part la plus importante des achats revient aux vases antiques et surtout les céramiques grecques et italiotes.
Il effectue quelques voyages, mal connus, en Italie mais c’est au sein du marché parisien des antiquités et principalement à travers les ventes aux enchères publiques qu’il réunit les objets de sa collection. On retrouve en effet Antoine Vivenel comme acquéreur aux ventes Mainvielle-Fodor (1828), Hauterive (1832), Lenoir (1837), Beugnot (1840), Canino (1837, 1843) et peut-être aux ventes Roger (1842), Linckh (1844) et Quatremère de Quincy (1850). Des antiques provenant des ventes Fiérard (1837), Magnoncour (1839) et Canino (1840 et 1843) se retrouvent dans sa collection par le biais de marchands ou intermédiaires (Camille Roussel, Charles Armand Signol, M. Manheim, Séguier, Millot, Jean de Witte, Léon de Laborde ou encore le Marquis de La Marche).
Cette collection a un but précis dans l’esprit du personnage qui veut créer un musée d’étude dans sa ville natale, complété par une bibliothèque et une école des arts. Ses envois d’objets commencent dès 1841 et se font chaque fois plus nombreux. Le 20 mars 1843, il fait don de l’intégralité de sa collection qui constituait son cabinet et s’inscrit dans la lignée des généreux donateurs de son siècle. Ses relations avec la ville de Compiègne se dégradent à la suite d’un désaccord avec la municipalité à propos de la construction d’une annexe dans la cour de l’hôtel de ville qui devait abriter en plus des collections une salle de plâtres et de moulages et les cours de dessins.Vivenel a toujours souffert du manque d’enthousiasme du côté de la municipalité et sa générosité ne l’empêche pas de tomber dans l’oubli. Il meurt ruiné le 19 février 1862.
Evénements
Lien événement institutionnel :
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Parcours
Commentaire Parcours :
Etudes au collège de Compiègne
Thèmes d'étude
Période étudiée :
Secteur fondamental d'étude :
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 26-32
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 18-29
Type de référence :
Sources en ligne
Organisme :
Référence de notice :
500045920
Date de consultation :
09/2015
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)