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Les auteurs du projet RAMA

Gabriele ANDERL

Gabriele Anderl a étudié les études africaines et l'ethnologie à Vienne. Elle travaille depuis de nombreuses années en tant que chercheuse indépendante dans le domaine de l'histoire contemporaine et dans le cadre de la Commission pour la recherche de provenance, elle a notamment été chercheuse en provenance du Musée mondial de Vienne. Elle a collaboré à la commission des historiens autrichiens et est vice-présidente de la société autrichienne de recherche sur l'exil. Elle a publié de nombreux ouvrages sur la politique d'expulsion et de spoliation nazie, sur le vol d'œuvres d'art et de biens culturels nazis ainsi que sur la politique des réfugiés et de l'asile. Elle travaille actuellement à l'achèvement d'une publication sur le commerce d'art et d'antiquités viennois de 1938 à 1945. 


Claire ANDRIEU

Professeure émérite en histoire contemporaine à Sciences Po, Paris, Claire Andrieu est spécialiste de l’histoire de l’Occupation et de la Libération. Elle a été membre de la Mission d’étude sur la Spoliation des Juifs de France (Mission Mattéoli, 1998-2000) et est membre, depuis 2019, de la CIVS (Commission pour l’indemnisation des victimes de spoliation survenues du fait des législations antisémites en vigueur pendant l’Occupation). Elle a écrit sur la Collaboration (La spoliation financière, Rapport de la Mission Mattéoli, 2000 ; La spoliation et la restitution des biens juifs en Europe, codirection, 2007), sur la Résistance (La Résistance aux génocides, codir., 2008, publié en anglais sous le titre Resisting genocide, 2011 ; Dictionnaire De Gaulle, codir., 2006 ; Le programme commun de la Résistance, 1984), et sur les réformes de la Libération (Les nationalisations de la Libération, codir., 1987). Son dernier livre (Tombés du ciel. Le sort des pilotes abattus en Europe, 1939-1945, paru en 2020) est une étude comparée des sociétés en guerre. Il a été publié en anglais sous le titre When Men Fell from the Sky. Civilians and downed airmen in Second World War Europe, 2023.


Cécile BARGUES

Cécile Bargues est pensionnaire à l’Institut national d'histoire de l’art, où elle mène un projet portant sur la circulation des œuvres d’avant-garde aux abords de et pendant la Seconde guerre mondiale. Historienne de l’art du vingtième siècle, elle s’intéresse aux rapports entre art et politique et travaille notamment sur le devenir des dadaïsmes des années 1920 jusqu’à aujourd’hui. Elle est l’autrice de plusieurs ouvrages, dont deux consacrés à l’œuvre de Raoul Hausmann, et de nombreux essais parus dans des catalogues publiés par le Centre Pompidou, le Musée d’art moderne de Paris, la Tate Modern de Londres, le MoMA de New York, etc. Elle a organisé ou co-organisé différentes expositions, au Point du Jour à Cherbourg, au Jeu de Paume à Paris, au Centre Pompidou-Metz, au musée d’arts de Nantes, au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole, et dirigé ou co-dirigé les catalogues afférents. Son dernier livre paru est Sophie Taeuber-Arp. Les dernières années (Fondation Giacometti / Fage, 2022). Cécile Bargues est docteur en histoire de l’art de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et diplômée de Sciences Po Paris.


Nadine BAUER

Nadine Bauer a fait des études d'histoire de l'art à Berlin, Vienne et Münster. Assistante étudiante dans le centre de recherche « Entartete Kunst », université libre de Berlin (FU). 2012/13 Getty Research Institute, Los Angeles : projet de base de données « German Sales 1930-1945. Artworks, Art Markets and Cultural Policy ». Conservatrice-stagiaire (volontariat) aux Staatlichen Museen zu Berlin dans le département de recherche de provenance et aux archives centrales (Zentralarchiv). 2015-2018 Centre allemand de recensement et de gestion des biens culturels disparus (Deutsches Zentrum Kulturgutverluste), département de recherche de provenance. Depuis 2018, recherche de provenance au Brücke-Museum, Berlin et depuis 2021 à la Hamburger Kunsthalle. 2020 Thèse sur la galerie Almas de Munich.


Heinrich BECKER

Heinrich Becker est historien de l’art. Il a également étudié l’histoire de l’architecture et l’anglais à l’université d’Aix-la-Chapelle. Sa thèse s’intitule Études sur l’iconographie de l’observateur d’œuvres d’art aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Depuis 2007, il travaille au Suermondt-Ludwig-Museum d’Aix-la-Chapelle.


Clémence BECQUET

Clémence Becquet est archiviste paléographe (promotion 2020). Sa thèse d’École des chartes portait sur la Compagnie de Fives-Lille, fleuron de l’industrie mécanique et métallique française, entre 1861 et 1958. De janvier à juin 2021, elle a travaillé en tant que chargée de recherche pour le programme de recherches RAMA (INHA).


Arnaud BERTINET

Arnaud Bertinet est maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il porte une attention particulière à l’histoire des institutions culturelles du XIXe (Les musées de Napoléon III une institution pour les arts, Mare & Martin, 2015) au XXe siècle (Des musées de Metz à la Cour d’Or, histoire des collections, reflets d’un territoire, Snoeck, 2018) ainsi qu’aux musées en temps de guerre (Évacuer le musée, entre sauvegarde du patrimoine et histoire du goût 1870-1940, Les Cahiers du Labex CAP n°2, 2015). Les processus de patrimonialisation et l’étude des acteurs du monde culturel sont au cœur de ses recherches.


Ruud BRETELER 

Ruud Breteler a étudié la littérature néerlandaise et le théâtre à Utrecht et a effectué un stage d'un an en Australie (Adélaïde). Après ses études, il a travaillé de 1985 à 1990 comme chargé de publicité, puis comme programmateur et responsable de la publicité, du marketing et de l'éducation au Twentse Schouwburg à Enschede. En 1990, il est devenu directeur artistique et commercial de De Kist, l'atelier de théâtre du Rotterdamse Schouwburg. Il a ensuite été le directeur du Theater Zuidplein de Rotterdam jusqu'en 2006. Il a donné des conférences en Norvège, en Suède, au Royaume-Uni, en Irlande, en Belgique, en Autriche, en Suisse, en Australie, en Allemagne et aux Pays-Bas. En 2007, il est devenu chef de projet pour la participation culturelle au sein de l'ancien département de l'art et de la culture de la municipalité de Rotterdam. Jusqu'en 2020, en tant que chargé de mission principal au département de la culture, il a travaillé comme coordinateur de pilier pour la "ville intérieure vivante et hospitalière" de Rotterdam. Il prépare actuellement sa thèse à l'Open University sur Erhard Göpel (1906-1966).


Kim BURES-KREMSER


Camille CHAPELLE

Camille Chapelle est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Grenoble. Désormais élève conservatrice territoriale des bibliothèques, elle a travaillé de décembre 2019 à janvier 2021 en tant que monitrice étudiante pour le programme de recherches RAMA (INHA).


Sébastien CHAUFFOUR

Sébastien Chauffour est archiviste-paléographe et conservateur du patrimoine à la direction des archives du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (La Courneuve), chargé des archives de la récupération artistique et de la zone française d’occupation Allemagne-Autriche (1945-1955). Ses dernières publications portent sur le marché de l’art français au début du vingtième siècle et sur les biens culturels spoliés.


Gregor DERNTL

Gregor Derntl est économiste et historien. Après avoir travaillé dans le domaine de la prise en charge des réfugiés et de la coopération au développement, il est depuis 2012 chercheur de provenance indépendant pour des collections privées et des institutions publiques. De 2012 à 2018, il a été chercheur de provenance pour le Oberösterreichische Landesmuseum (Autriche) et en 2019, dans le cadre d'un projet de recherche sur la collection Justus Schmidt, il occupe la même fonction pour le NORDICO Stadtmuseum Linz (Autriche). Son objectif principal est la reconstruction de collections artistiques appartenant à des personnes désignées comme juives, collections perdues et spoliées en Autriche, en Allemagne, aux Pays-Bas, en République tchèque et en Hongrie.


Nikola DOLL

Nikola Doll est historienne de l’art. Elle est membre du conseil scientifique du programme de recherches RAMA à l'INHA. Depuis 2017, elle dirige la recherche de provenance au Kunstmuseum Bern. Sa thèse traitait de la politique culturelle du national-socialisme. Ses domaines de recherche sont l'iconologie politique, l’histoire de l’histoire de l’art et la muséologie. Elle a réalisé des expositions et des publications scientifiques sur l'art et la politique culturelle sous le national-socialisme. Sur une commande du Centre allemand d'histoire de l'art (DFK Paris), elle écrit aujourd’hui une monographie sur les spoliations nazies et la recherche en histoire de l'art dans la France occupée: Zwischen Kunst, Wissenschaft und Besatzungspolitik (1940-1944).


Jean-Marc DREYFUS

Jean-Marc Dreyfus est historien, professeur à l’Université de Manchester (Royaume-Uni), chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po (Paris) et co-éditeur de la Revue d’histoire de la Shoah. Il travaille sur les aspects économiques de la Shoah – spoliations et restitutions – y compris pour les œuvres d’art. Avec Sarah Gensburger, il a écrit le livre sur l’Opération Meubles en France (Des camps dans Paris. Austerlitz, Lévitan, Bassano, Fayard, 2003). En 2015, il a publié Le catalogue Goering (Flammarion). Il travaille actuellement sur les procès en restitution d’œuvres d’art à la Libération. 


Margaux DUMAS

Margaux Dumas est doctorante contractuelle à l’Université de Paris (membre du laboratoire « Identités, Cultures, Territoires ») et à l'université technique de Berlin (TU). Son travail porte sur les spoliations de biens mobiliers pendant l’Occupation allemande et leur restitution. Elle est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, où elle a aussi obtenu un master de sociologie, et de l’Institut Courtauld.


Roxane DUMAS

Roxane Dumas est étudiante en histoire de l’art. Après une double licence en droit et histoire de l’art parcours marché de l’art à l’Université de Bretagne Occidentale (Quimper), elle a poursuivi en master recherche à l’Université de Rennes 2, se spécialisant en art contemporain. Son mémoire porte sur la pratique de l’art et sa relation avec la politique à Rennes sous l’Occupation. Elle a également travaillé, pendant un semestre, en tant que stagiaire au sein du programme de recherches RAMA à l'INHA.


Jörg EBELING

Jörg Ebeling est directeur de recherche au Centre allemand d'histoire de l'art ( DFK Paris), où il est responsable du projet de recherche sur l'hôtel de Beauharnais. Référent pour le domaine de recherche « L'art des objets », ses travaux portent principalement sur la décoration et le mobilier 1800 dans une perspective européenne, sujet qu’il traite dans un nouveau projet, « Le facteur temps dans les pratiques de décoration sous le Premier Empire ». Il est l'auteur et le co-éditeur de nombreuses publications sur les arts décoratifs de la période napoléonienne.


Anja EBERT

Anja Ebert mène depuis 2019 un projet de recherche de provenance pour la Fondation Gunzenhauser au Kunstsammlungen Chemnitz. Auparavant, elle a été assistante de recherche dans le cadre du projet « Systematic Provenance Research » au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg, et elle a travaillé en indépendante dans le domaine de la recherche de provenance. Après avoir fait des études d'histoire de l'art, de patrimoine et d'anglais à Bamberg et Édimbourg puis obtenu son doctorat à Dortmund, elle a travaillé, entre autres, au Wallraf-Richartz-Museum et à la Fondation Corboud à Cologne.


Caroline FLICK

Caroline Flick est historienne et travaille comme chercheuse indépendante à Berlin. Elle travaille sur le commerce d'art berlinois de la période nazie, pour lequel elle collecte des documents sur la maison de vente aux enchères Hans W. Lange (1937-1945). Les questions relatives aux procédures de saisie dans l'État nazi et à l'histoire sociale des acteurs l'ont conduite à poursuivre ses travaux sur le marché de l'art de l'époque, tels que ses participants, la Reichskunstkammer et le commerce, sur lesquels elle a publié à divers endroits.


Christel H. FORCE

Christel Hollevoet-Force est docteur en histoire de l’art, anciennement Associate Research Curator en art contemporain au Metropolitan Museum of Art, New York (2005-2018), et aujourd’hui chercheuse indépendante. Auparavant, elle a occupé différents postes au MoMA (1990-1999), au Guggenheim (2000), et elle a lancé le Provenance Research Project du MoMA (2001-2005). Elle participe régulièrement à des colloques, et est membre fondateur de The International Art Market Studies Association (TIAMSA). Elle a également fait partie du comité de direction du Provenance Research Exchange Program for Museum Professionals (2017-2019). Christel Force vient de publier Pioneers of the Global Art Market: Paris-Based Dealer Networks, 1850-1950 (Bloomsbury, 2020) et elle codirige un volume à paraître sur les Galeries Brummer.


Camille FREYERMUTH

Camille Freyermuth est étudiante en histoire de l’art à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université (Paris IV). Elle a rédigé son mémoire de maîtrise sur la collection de la famille Bacri, antiquaires parisiens spoliés durant la Seconde Guerre mondiale. Elle travaille actuellement sur un consortium de marchands formé par les frères Bacri, Élie Fabius et Léon Bourdier, consortium ayant acheté de nombreuses œuvres aux ventes dites de Farnborough Hill en 1927 et elle entreprend des recherches sur le sort de ces œuvres au cours de l'Occupation. Depuis septembre 2021, elle est monitrice étudiante pour le programme de recherches RAMA à l’INHA.


Lukas FUCHSGRUBER

Lukas Fuchsgruber est historien de l'art et vit à Berlin. En 2020, il a publié sa thèse « Das Spektakel der Auktion. La création de l'hôtel Drouot et l'évolution du marché de l'art parisien au XXe siècle ». Il a été assistant scientifique au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg et à l'université technique de Berlin, boursier de la Studienstiftung des deutschen Volkes et membre du collège doctoral franco-allemand "Différences de pensée". Depuis 2020, il travaille sur le projet "Museums and Society. Mapping the Social" sur les aspects sociaux de la numérisation des collections de musées.


Elisabeth FURTWÄNGLER

Elisabeth Furtwängler est cheffe du projet Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (RAMA) à l’université technique de Berlin. Après avoir étudié l'histoire de l'art, l'histoire moderne et l'archéologie, elle a travaillé dans le commerce des antiquités en Suisse. Elle a été assistante de recherche à l'université de Leipzig et a rédigé sa thèse de doctorat sur l'art de l'estampe dans le Paris d'après-guerre. Elle est cofondatrice du groupe de travail de recherche de provenance sur la France au sein du Arbeitskreis Provenienzforschung. Elle prépare aujourd’hui une publication avec Mattes Lammert sur les musées comme acteurs du marché de l'art en France sous l’Occupation (1940-1945).


Françoise GABORIT

Françoise Gaborit est conservatrice en chef honoraire du patrimoine. De 1980 à 1985, elle est responsable de la photothèque du Centre d’Etudes Supérieures de Civilisation médiévale à l’Université de Poitiers et participe à la mise en place d’une documentation sur la peinture murale préromane et romane en Occident. Puis elle est affectée de 1985 à 1992 comme conservatrice du patrimoine (Inventaire Général) à la Direction régionale des Affaires culturelles de Champagne Ardennes ; elle est conservatrice du patrimoine (Musées) au musée des Monuments français de 1992 à 1997 et ensuite chargée de mission pour les moulages anciens dépendant de la Direction des Musées de France, à la Direction des Musées de France ; de 2002 à 2014, elle est conservatrice au musée Rodin et chargée de l’inventaire des fontes originales de Rodin et de la base Bronzes ; enfin, de 2014 à fin septembre 2020, elle est chargée de la base MNR-Rose Valland et de sa mise à jour, au service des Musées de France puis à la mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945.


Heidi GANSOHR-MEINEL

Heidi Gansohr-Meinel a étudié l'histoire de l'art et l'ethnologie à l'Université rhénane Friedrich Wilhelm de Bonn. Elle a d'abord acquis de l'expérience pratique au Musée rhénan de plein air de Kommern. Elle a rédigé sa thèse de doctorat sur l'Atlas du folklore allemand de 1928 à 1945. Elle a ensuite travaillé comme chargée de recherche dans le domaine de l'éducation, de la médiation et de la pédagogie muséale au Musée régional rhénan de Bonn. Depuis 2015, elle travaille en tant que chercheuse en provenance au LVR-LandesMuseum de Bonn.


Anne-Lise GUIGUES

Diplômée de l’École du Louvre et de l’Université Lyon II, Anne-Lise Guigues prépare actuellement une thèse de doctorat (Paris 1/ École du Louvre) sur le marché de l’art au vingtième siècle et la provenance des objets archéologiques acquis par le département des Antiquités orientales du musée du Louvre entre 1918 et 1970. En 2021, grâce à la bourse « Histoire du marché de l’art en France sous l’Occupation » proposée par le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) et l’INHA, elle a pu étudier les réseaux de marchands et de collectionneurs d’antiquités orientales ainsi que la circulation de ces objets au sein du marché de l’art parisien durant la période de l'Occupation.


Sylvie HARBURGER

Sylvie Harburger est la fille du peintre Francis Harburger (1905-1998). Elle a publié en 2015 le Catalogue raisonné de l’œuvre peint de l’artiste (Paris, éditions Gourcuff-Gradenigo, 2015). Confrontée à la disparition des œuvres réalisées par Harburger avant 1939 du fait de la spoliation et du pillage de son atelier, elle a acquis l’expérience de la recherche de provenance à travers les fonds historiques et archivistiques de la spoliation. Dirigée dans ses recherches par Didier Schulmann, elle a identifié un circuit de revente d’œuvres pillées par le Comité Ouvrier de Secours Immédiat (COSI).


Jasmin HARTMANN

Jasmin Hartmann a fait des études d'histoire de l'art, de philologie française et de sciences appliquées (culture, communication et management culturel) à Münster et à Berlin. Elle a ensuite été assistante scientifique aux musées de Dresde (Staatliche Kunstsammlungen Dresden) dans le cadre du projet d'exposition « Dans le réseau des Modernes. Kirchner, Braque, Kandinsky, Klee ... Richter, Bacon, Altenbourg et leur critique Will Grohmann ». De 2012 à 2013, elle a été bénévole aux Staatliche Museen zu Berlin - Preußischer Kulturbesitz dans le cadre de recherches de provenances. De 2013 à 2016, elle a mené le projet de recherche de provenance « Les acquisitions de la collection de gravures et de dessins du Wallraf-Richartz-Museum entre 1933 et 1945 » à Cologne. Depuis 2016, elle dirige le département de recherche de provenance et de restitution pour la ville de Düsseldorf.


Esther HEYER

Esther Rahel Heyer a étudié l'histoire de l'art à l'université Louis et Maximilian de Munich (LMU). De 2016 à 2020, elle a été assistante scientifique dans le programme de recherches concernant les sources d'archives du « Kunstschutz » pendant la Seconde Guerre mondiale : kunstschutz-wolff-metternich.de. Son projet de doctorat sur Franziskus Graf Wolff Metternich (1893-1978) est financé par la bourse de la Rhénanie du Nord-Westphalie pour la recherche de provenance à l'Université de Bonn (Centre de recherche sur la provenance, l'art et les droits de propriété culturelle) depuis septembre 2021.


Gitta HO

Docteure en histoire de l’art de l’université de Hambourg, Gitta Ho a publié une thèse sur George Grosz en France (George Grosz und Frankreich, Berlin, Reimer, 2016). Depuis 2017, ses recherches se focalisent sur la recherche de provenance et le marché de l'art sous l'Occupation. Après avoir travaillé, entre autres, pour l'université technique de Berlin (TU), le centre allemand d'histoire de l'art (DFK Paris) et le Kunstmuseum Bern, elle est chercheuse au sein de la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du Ministère de la Culture depuis 2020 et enseigne à l'École du Louvre.


Meike HOFFMANN

Meike Hoffmann est professeur à l’université libre de Berlin (FU), où elle a obtenu son doctorat. Elle est spécialiste de la recherche de provenance et de la politique artistique nazie. Meike Hoffmann a dirigé le Degenerate Art Research Center, le Mosse Art Research Initiative (MARI) et l'Abraham Adelsberger Art Research Project (AAARP) à l’université libre de Berlin (FU), où elle a organisé en 2011 le tout premier programme de formation universitaire en recherche de provenance. Elle a été membre officielle de la Taskforce Schwabing Art Find ainsi que des projets de suivi au Deutsches Zentrum Kulturgutverluste (DZK, également connu sous le nom de German Lost Art Foundation) et au Kunstmuseum Bern. Elle est l'auteure de nombreuses publications, notamment sur les marchands d'art Bernhard Alois Böhmer et Hildebrand Gurlitt.


Hélène IVANOFF

Agrégée et docteure (EHESS, Paris), Hélène Ivanoff est historienne et historienne de l’art, coordinatrice et assistante de rédaction pour le projet RAMA (INHA) depuis juillet 2020. Avec Denise Vernerey-Laplace, elle a codirigé le livre Les artistes et leurs galeries (1900–1950). Paris – Berlin (Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 2018/2020) et avec Julia Drost et Denise Vernerey-Laplace l’ouvrage Arts et politiques. Le marché de l’art entre France et Allemagne de l'Entre-deux-guerres à la Libération (DFK/Arthistoricum.net, à paraître en 2022). Ses sujets de recherches portent sur les relations artistiques et culturelles entre la France et l'Allemagne. Elle travaille actuellement sur Matisse et le marché de l’art sous l’Occupation.


Birgit JOOSS

Birgit Jooss a étudié l'histoire de l'art, l'enseignement de l'art et l'histoire à Munich et les sciences archivistiques à Potsdam. Elle a travaillé dans différents musées ainsi qu'à l'Académie des beaux-arts de Munich et a dirigé les archives d'art allemand du Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg, les archives de l'Académie des arts de Berlin et les archives documentaires de Kassel. Depuis février 2020, elle dirige le projet "La Kunsthandlung Julius Böhler à Munich, Lucerne, Berlin et New York. Indexation et documentation des œuvres d'art échangées" au Zentralinstitut für Kunstgeschichte de Munich.


Ophélie JOUAN

Diplômée de l'École du Louvre, Ophélie Jouan est historienne de l’art actuellement doctorante au Centre d’histoire de l’IEP de Paris, où elle étudie l’épuration du marché de l’art en France et la récupération des biens culturels spoliés grâce à une bourse de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Titulaire en 2020 de la bourse « Histoire du marché de l'art en France sous l’Occupation » proposée par le Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) et l'INHA, elle a consacré une biographie à la résistante du musée du Jeu de Paume, Rose Valland (éd. Département de l’Isère, 2019).


Pim KIEVIT

Pim Kievit a étudié l'archéologie et l'histoire de l'art à l'Université de Groningen et de Leiden. Il a participé à plusieurs projets de recherche nationaux et internationaux, dont le Gurlitt Art Trove-Project pour le Deutsches Zentrum Kulturgutverluste. Les résultats de ce projet ont été publiés dans "Kunstfund Gurlitt. Wege der Forschung". Après son master en études muséales à l'université d'Amsterdam, il est devenu membre de l'équipe de recherche du comité néerlandais des restitutions et a ensuite travaillé comme chercheur de provenance pour plusieurs musées néerlandais, dont le musée Boijmans van Beuningen à Rotterdam et le Rijksmuseum à Amsterdam. Il est spécialisé dans la constitution de collections et dans les collections d'art islamique ancien aux Pays-Bas. Il travaille actuellement en tant qu'historien de l'art et chercheur de provenance indépendant pour plusieurs instituts d'art et maisons de vente aux enchères.


Sina KNOPF

Sina Knopf a étudié l'histoire de l'art, l'ethnologie et l'archéologie à Augsbourg, Berlin et Stockholm. Elle a rédigé son mémoire de maîtrise au centre de recherche sur l'art dégénéré de l'université libre de Berlin sur le marchand d'art allemand Hans Wendland et son activité sur les marchés de l'art français et suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de sa thèse à l'Institut d'histoire de l'art de l'Université de Zurich, elle effectue actuellement des recherches sur Hans Wendland et ses rapports commerciaux avec le régime nazi.


Kristina KONSTANTINOVA

Diplômée de l’université de Saint-Pétersbourg en Lettres classiques (2018), Kristina Konstantinova est étudiante au sein du master Technologies numériques appliquées à l'histoire (École Nationale des Chartes, Paris) depuis 2020. De janvier à juin 2021, elle a travaillé en tant que monitrice pour le projet RAMA. Actuellement, elle s’occupe de l’édition de l’œuvre de l’écrivain russe A.Egunov et travaille sur la numérisation des archives de Chostakovitch (DSCH Archive project).


Christina KOTT

Germaniste et historienne, Christina Kott est docteure de l’EHESS (histoire et civilisations) depuis 2002 et maître de conférences en langue et civilisation allemandes à l’université Panthéon-Assas (Paris 2) depuis 2005. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire du patrimoine culturel et de ses acteurs entre 1900 et 1950 dans un contexte européen. Elle a publié de nombreux articles et quelques ouvrages, notamment en 2006 sa thèse de doctorat sous le titre Préserver l’art de l’ennemi ? Le patrimoine artistique en Belgique et en France occupées, 1914-1918 (Bruxelles, Peter Lang P.I.E.). Actuellement, elle rédige sa thèse d’habilitation au sujet du « Kunstschutz » pendant la Seconde Guerre mondiale.


Günther KUSS

Günther Kuss a fait des études de cinéma, de télévision, de théâtre et de journalisme à l'Université libre de Berlin. Il a travaillé huit ans en tant que chercheur en provenance pour le bureau de recherche scientifique et historique Marina Blumberg à Berlin. Depuis 2015, il est chercheur de provenance pour la Museumslandschaft Hessen Kassel dans le cadre de deux projets soutenus par le Deutsches Zentrum Kulturgutverluste. Il a obtenu un poste fixe en 2021.


Barbara LAMBAUER

Agrégée et historienne indépendante, chercheure partenaire du Sirice (Paris), Barbara Lambauer a travaillé sur les politiques de collaboration, de répression et de persécution en France et en Europe (1933-1945). Elle se consacre à présent aux minorités juives d’Europe centrale et orientale et l’intervention d’organisations philanthropiques (1880-1930). Publ. : Otto Abetz et les Français (Fayard 2001) ; coéditrice du vol. 12 de Verfolgung und Ermordung der europäischen Juden (2015) ; « Oświęcim avant Auschwitz. Les Juifs en Galicie, avant et après 1914 », in : Audrey Kichelewski, e.a. (dir.), Les Polonais et la Shoah (2019), p. 163-175. 


Mattes LAMMERT

Mattes Lammert a fait des études de philosophie et d'histoire de l'art à Paris, Bologne et Berlin. Après des séjours de recherche au Centre allemand d'histoire de l'art (DFK Paris), il est depuis 2019 conseiller scientifique à l'Institut für Kunstwissenschaft de l'université technique de Berlin (TU), où il est responsable du projet de recherche « Les acquisitions des musées d’État de Berlin sur le marché de l'art parisien sous l'Occupation, 1940-1944 ». Ce projet, financé par le Deutsches Zentrum Kulturgutverluste (DZK, également connu sous le nom de German Lost Art Foundation), est réalisé en collaboration avec les Staatlichen Museen zu Berlin et le Centre allemand de l'histoire de l'art (DFK Paris).


Isabelle LE MASNE DE CHERMONT


Markus LEIFELD

Marcus Leifeld a étudié l'histoire et l'histoire de l'art à Bonn. Depuis 2012, il est le responsable scientifique de la recherche de provenance au département de l'art et de la culture de la ville de Cologne. Depuis 2014, il mène des recherches pour le « Gurlitt kunstfund » en ce qui concernent Cologne, la Rhénanie et le marché de l'art parisien.


Hanns Christian LÖHR

Hanns Christian Löhr est historien. Il a rédigé sa thèse à Bonn sur le début de la Première Guerre mondiale. Entre 1992 et 2002, il a travaillé comme journaliste et rédacteur. De 2002 à 2005, il a été associé à l'Institut d'histoire de la communication de l'Université de Berlin (FU). Depuis lors, il travaille comme chercheur en provenance. Il a publié plusieurs monographies sur le pillage d'art allemand. Avec le Musée historique allemand de Berlin et l'actuelle Stiftung Kunstbesitz des Bundes, il a contribué à la constitution de la base de données sur la "Collection Linz" (2008) et la "Collection Göring" (2012).


Arnaud MANAS

Arnaud Manas dirige le service du patrimoine historique et des archives de la Banque de France. Ingénieur, docteur en économie et en histoire, il est chercheur associé à l’université de Paris I – Sorbonne (IDHE.S). Ses travaux portent sur l’histoire monétaire française ainsi que sur celle de la Banque de France et de son patrimoine. Il a codirigé avec Emmanuel Pénicaut La Chancellerie d'Orléans, renaissance d'un chef-d'œuvre, Faton, 2022. Il a publié plusieurs ouvrages historiques sur l’Occupation et l’après-guerre (L’or de Vichy, Vendémiaire, 2016 et L’or de la guerre froide, Cerf, 2022).


Elisa MARCHEAU

Elisa Marcheau est diplômée d’un DEUG de droit de l’université d’Artois (2016), d’une licence et d’un master 1 d’histoire de l’art de l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne (2017-2021). Elle est actuellement étudiante en master 2 d’histoire de l’art à finalité recherche, spécialisée en art contemporain. Son mémoire de master 1 portait sur la place de la Résistance dans la politique artistique du Musée national d’art moderne au sortir de la Seconde Guerre mondiale (1945-1947). Dans le cadre de son mémoire de master 2, elle s’intéresse désormais à la figure et au réseau de l’expert André Schoeller sur le marché de l’art sous l’Occupation. De mai à décembre 2021, elle a travaillé en tant que stagiaire pour le programme RAMA.


Stefan MARTENS

Stefan Martens a étudié l'histoire et la philosophie à Francfort-sur-le-Main et à Münster/Westf. Il a obtenu son doctorat en 1983 avec une thèse sur le rôle de Hermann Göring dans la politique étrangère du Troisième Reich. De 1983 à 2020, il a été directeur du département d'histoire contemporaine et, depuis 2002, directeur adjoint de l'Institut historique allemand de Paris. Ses recherches portent sur l'histoire du Troisième Reich, du régime de Vichy ainsi que sur la vie quotidienne en Europe sous l'occupation allemande. Avec Jeanne Guérout et Aurélie Luneau, il a récemment publié Comme un Allemand en France. Lettres inédites sous l'Occupation 1940-1944 (L'Iconoclaste, 2016/2022).


Monika MAYER

Monika Mayer a étudié l'histoire, l'histoire de l'art et l'ethnologie européenne aux universités d'Innsbruck et de Vienne. Elle est responsable des archives de l'Österreichische Galerie Belvedere à Vienne, membre de la Commission de recherche de provenance. Elle est l'auteure de nombreuses publications et conférences sur l'histoire des musées, la recherche de provenance et la politique artistique sous le fascisme autrichien et le national-socialisme - notamment, en 2012, avec Eva Blimlinger, éditrice de Kunst sammeln - Kunst handeln. Beiträge des internationalen Symposiums in Wien (Volume 3 de la série des publications de la Commission de la recherche sur la provenance).


Wiebke MÜLLER

Wiebke Müller a étudié les sciences de la culture et l'histoire, en particulier l'histoire judéo-allemande, à l'université de Hambourg. Depuis 1993, elle travaille à la bibliothèque du Museum für Hamburgische Geschichte/Stiftung Historische Museen Hamburg. De 2011 à 2018, elle a participé à divers projets de recherche sur la provenance, recherché notamment ceux financés par le Deutsches Zentrum Kulturgutverluste, dont "Die Ankaufspolitik Dr. Carl Schellenbergs" (MHG). Depuis 2021, elle travaille également en tant que chercheuse de provenance indépendante. Elle est membre du groupe de travail sur la recherche en matière de provenance et participe au groupe de travail sur les Judaica et les objets juifs quotidiens.


Nathalie NEUMANN

Nathalie Neumann est historienne de l'art et de la photographie franco-allemande. Elle a étudié à Fribourg, Boston, Paris et Berlin. Depuis 2014, elle travaille comme chercheuse pour l'histoire des collections et la recherche de provenance sur Julius Freund, Hildebrand Gurlitt et al. De 2017 à 2019, elle a été employée scientifique pour la recherche de provenance à l'Administration fédérale de la collection d'art d’Allemagne. Depuis avril 2020, elle travaille comme chercheuse à l'université Johannes Gutenberg de Mayence sur le projet "Reconstruction de la collection d'art du marchand de tapis juif Felix Ganz (1869-1944) de Mayence". En parallèle, elle fait des recherches pour le Ministère de la Culture sur les collections MNR/Gurlitt.


Britta OLÉNYI VON HUSEN

Britta Olényi von Husen a étudié l'histoire de l'art à Bonn et la gestion d'entreprise à Mannheim. Depuis 2012, elle travaille en tant que responsable scientifique de la recherche sur la provenance au sein du département de l'art et de la culture de la ville de Cologne. Auparavant, elle a travaillé au département de la restitution chez Sotheby's à Londres de 2006 à 2011 et a été porte-parole du groupe de travail pour la recherche sur la provenance (2012-2014). Ses recherches portent en particulier sur le marchand d'art Hildebrand Gurlitt et le marché de l'art français.


Rémi OULION

Rémi Oulion est historien du droit, agrégé des facultés de droit (2014) et professeur à l’Université Clermont Auvergne depuis 2016 après avoir enseigné à Nice, Paris, Nantes et Poitiers. D’abord spécialisé dans l’étude de la pratique juridique du haut Moyen Âge italien, avec une thèse codirigée par les professeurs Christian Lauranson-Rosaz et Mario Ascheri (Clermont/Rome 2012), il travaille actuellement sur la famille, l’administration et la justice du XVIIe au XXe siècle.


Xavier PERROT


Sebastian PETERS

Sebastian Peters a étudié l'histoire et les sciences politiques à Munich et à Maynooth, en Irlande. Il a travaillé en tant que chercheur de provenance à la bibliothèque d'État de Bavière et travaille depuis 2016 à l'Institut d'histoire contemporaine de Munich-Berlin. Il y a d'abord travaillé pour le projet Provenance Research Gurlitt, puis pour la Dokumentation Obersalzberg, dont il est aujourd'hui le conservateur. Il a soutenu sa thèse, une étude biographique du photographe personnel d'Hitler, Heinrich Hoffmann, en 2021.


Lara PITTELOUD

Titulaire d’une bi-licence en histoire de l’art et anglais des universités de Lausanne (Suisse) et de Kent (Royaume-Uni), Lara Virginie Pitteloud a obtenu un diplôme de muséologie de l’École du Louvre avec un mémoire intitulé « Collectionner Rembrandt de l’Ermitage au Louvre : le parcours tourmenté des deux tableaux de la donation Nicolas (1929-1979) » (juin 2020), sous la direction de Françoise Mardrus (Centre Dominique-Vivant Denon du musée du Louvre). En lien avec son sujet de recherche, elle a participé au colloque virtuel « Die Museen und der französische Kunstmarkt während der deutschen Besatzung 1940-1944 » (organisé par Mattes Lammert et Elisabeth Furtwängler, 8-9 octobre 2020) à l'université technique de Berlin (TU). Dans le cadre de son Master 2 à l’Ecole du Louvre, elle réalise un mémoire de recherche sur le fonds de dessins hollandais du XVIIe siècle conservé au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles (ENSBA / EPHE). En parallèle de son parcours universitaire, Lara a effectué des stages dans les domaines de la conservation, de la recherche et de l’édition, notamment au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en 2019, au Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris) en 2020, ainsi qu’au département des Arts graphiques du musée du Louvre en 2021.


Martine POULAIN

Martine Poulain est conservatrice générale des bibliothèques honoraire, chercheuse associée au Centre Gabriel Naudé de l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB), habilitée à diriger des recherches en sociologie. Elle a dirigé le service des Etudes et de la recherche de la Bibliothèque publique d'information, été rédactrice en chef du Bulletin des bibliothèques de France, dirigé la Bibliothèque de l’INHA. Ses publications portent sur la sociologie et l’histoire de la lecture, des bibliothèques au XXe siècle et de la censure. Auteure de Livres pillés, lectures surveillées. Les bibliothèques françaises sous l’Occupation, Gallimard, Folio 2013, elle a récemment publié Marie Arconati Visconti. La passion de la République, PUF, 2023.


Ev-Isabel RAUE

Ev-Isabel Raue a étudié l'histoire de l'art, les sciences politiques et les études romanistiques à Heidelberg, Bologne et Bonn. Elle a ensuite travaillé comme attachée de presse dans le secteur culturel et politique. Depuis plusieurs années, elle travaille en tant que chercheuse de provenance. Ses recherches portent sur le marché de l'art en Rhénanie.


Tessa ROSEBROCK

Tessa Friederike Rosebrock a étudié l'histoire de l'art et la littérature allemande moderne à Munich, Paris et Berlin. Elle a acquis une expérience pratique des musées à la Kunsthalle de Hambourg et à la Neue Nationalgalerie de Berlin ; plus tard, dans le cadre d'un projet de recherche scientifique, elle a également travaillé dans les musées municipaux de Strasbourg. Sa thèse sur la politique des musées et des expositions en Allemagne et en France sous le "Troisième Reich" et dans l'immédiat après-guerre, à l'exemple de l'historien de l'art Kurt Martin (1899-1975), a été récompensée à plusieurs reprises, la dernière fois en 2017 par le prix du "Salon du livre et de la revue d'art du Festival de l'histoire de l'art à Fontainebleau", qui a entraîné la traduction du livre en français. De 2009 à 2020, elle a travaillé en tant que chercheuse en provenance à la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe, où elle a organisé, outre la clarification de nombreuses demandes de restitution, plusieurs expositions exclusivement consacrées à la recherche en provenance. En 2019, elle a passé quelques mois à l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) à Paris, en tant que chercheuse associée, afin d'étudier les archives relatives au commerce de l'art français pendant l'occupation allemande. Depuis 2021, elle dirige le département de recherche sur la provenance des œuvres au Kunstmuseum Basel.


Ines ROTERMUND-REYNARD

Ines Rotermund-Reynard est cheffe du projet Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (RAMA) à l’INHA depuis 2018. Elle est docteure en histoire de l’art et germaniste, ayant suivi un double parcours d'études supérieures franco-allemand. Sa thèse en co-tutelle (EHESS Paris/Freie Universität Berlin) portait sur l'exil du critique d'art Paul Westheim. Elle est spécialiste de la période 1933-1945, notamment des activités culturelles des exilés anti-nazis, et des questions de provenance d’œuvres d’art. Elle a enseigné l’histoire de l’art à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à l’université de Cologne et à l’université de Genève. En 2017, elle a travaillé dans l’équipe de recherche de provenance Gurlitt. Depuis avril 2019, elle est membre du Collège délibérant de la Commission française pour l’indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur pendant l’Occupation (CIVS).


Isabelle ROUGE-DUCOS

Isabelle Rouge-Ducos est archiviste paléographe, docteur en histoire de l’art de l’École pratique des hautes études et conservatrice en chef du patrimoine. Ses recherches portent sur l’histoire de la sculpture aux XIXe et XXe siècles (L’Arc de triomphe de l’Étoile, Faton, 2008) et sur l’histoire du marché de l’art (Histoire des commissaires-priseurs de Paris et des ventes publiques aux XIXe et XXe siècles, Belin, 2013). Après avoir été conservatrice au musée Picasso, elle est actuellement chercheuse à la Mission de recherche et de restitution des biens spoliés entre 1933 et 1945.


Ulrike SAẞ 

Ulrike Saß est professeure-junior en recherche de provenance en histoire de l'art à la Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität de Bonn depuis 2018. Ses recherches portent sur la recherche de provenance, l'histoire du marché de l'art et des collections. Elle a étudié l'histoire de l'art et l'archéologie classique à Leipzig et Bologne et a obtenu son doctorat en 2016 avec une thèse sur la Galerie Gerstenberger et le marchand d'art Wilhelm Grosshennig à Leipzig. De 2011 à 2014, Ulrike Saß a été boursière de l'État de Saxe à l'Institut central d'histoire de l'art de Munich. Elle a effectué un stage de recherche au GRASSI Museum für angewandte Kunst de Leipzig et a travaillé comme assistante de recherche à la Hamburger Kunsthalle de 2015 à 2017.


Iris SCHMEISSER

Iris Schmeisser a étudié l'histoire de l'art, la philologie allemande et l'histoire culturelle et littéraire américaine à Fribourg, Amherst (USA) et Munich. Elle a obtenu un doctorat en histoire culturelle américaine sur la réception de l'art africain et du jazz à Paris et à New York dans les années 20. Elle a ensuite été assistante scientifique à l'Institut américain de la LMU de Munich, puis à la chaire d'histoire culturelle américaine de la FAU d'Erlangen. De 2006 à 2014, elle a travaillé comme assistante conservatrice et chercheuse en provenance du Museum of Modern Art de New York. Depuis 2014, Iris Schmeisser est directrice de la recherche de provenance au Liebieghaus et au Städel Museum et responsable des archives historiques.


Didier SCHULMANN


Birgit SCHWARZ

Birgit Schwarz a étudié l'histoire de l'art, l'archéologie classique et l'histoire de l'Église à l'université de Mayence. Elle a effectué des recherches et publié des articles sur le "Führermuseum Linz", le pillage d'œuvres d'art par les nazis et la collection d'Adolf Hitler. Elle a également mené des projets de recherche pour les collections d'art de l'État de Dresde et en collaboration avec la Commission for Provenance Research de Vienne. Plus récemment, elle a été assistante de recherche pour le projet d'édition des carnets de voyages de Hans Posse (1939-1942) au Deutsches Kunstarchiv du Germanisches Nationalmuseum Nuremberg.


Theresa SEPP

Theresa Sepp a étudié l'histoire de l'art, les études littéraires et l'histoire à Munich et à Venise. Depuis 2018, elle a réalisé différents projets de recherche de provenance, notamment la reconstitution de la collection de Baldur et Henriette von Schirach. En 2020, elle a obtenu son doctorat portant sur "Ernst Buchner (1892-1962) : maître de l'adaptation de l'art et de la politique". Depuis 2021, elle est assistante de recherche à l'Institut central d'histoire de l'art de Munich.


Joachim SIEBER

Joachim Sieber a étudié l'histoire de l'art, les sciences politiques et la sociologie à Zurich et à Paris. En 2012, il soutient sa thèse sur "les médias et les lieux de la photographie contemporaine à Zurich 1970-1990" au Centre de recherche en théorie et histoire de la photographie de l'Institut d'histoire de l'art de l'Université de Zurich. De 2015 à 2017, il a été assistant à la Collection d’arts graphiques du Kunsthaus à Zurich et depuis 2017, il est assistant de recherche et chercheur de provenance au Kunsthaus Zürich. Il est l'un des membres fondateurs et président du conseil d'administration de l'Association suisse de Recherche en Provenance (ASP).


Madeleine STAEDLER

Madeleine Städtler est historienne de l'art ; elle a effectué un stage de conservateur (volontariat) au Museumsberg Flensburg après avoir étudié à Kiel et à Málaga. Elle y travaille en tant que chercheuse en provenance depuis 2018. Dans le cadre d'un premier projet financé par le DZK, elle a enquêté sur les acquisitions des années 1933-1945 et a présenté les résultats dans la première exposition sur la recherche de provenance dans le Schleswig-Holstein, "Whem gehört die Kunst?", dont elle était commissaire. Dans le cadre du projet suivant, elle effectue actuellement des recherches sur les acquisitions postérieures à 1945 dans les domaines de la peinture, des arts graphiques et des arts appliqués.


Fanny STOYE

Fanny Stoye a fait des études d'histoire de l'art, de théologie protestante et de biologie à l'université de Leipzig. Après avoir été assistante de recherche à l'Institut d'histoire de l'art de l'université de Leipzig, elle a travaillé en musée. Dans le cadre d'un projet mené entre 2016 et 2018 au musée Zeppelin de Friedrichshafen sur les continuités nazies dans le commerce de l'art en RFA après 1945, elle a été commissaire de l'exposition « Eigentum verpflichtet » (Propriété oblige). Cette expérience a donné lieu à une thèse sur le marchand d'art Benno Griebert, qui est en cours de rédaction, en cotutelle à l'université Louis-et-Maximilien de Munich (LMU) et à l'université technique de Berlin (TU). Depuis 2018, Fanny Stoye est directrice du muzeum - Naturalienkabinett de Waldenburg, dans la région de la Saxe en Allemagne.


Felicitas THURN-VALSASSINA

Felicitas Thurn-Valsassina a étudié l'histoire de l'art, le droit et l'histoire moderne à Freiburg im Breisgau, Berlin et Paris (Sorbonne, Paris IV). En 2002, elle a obtenu son doctorat de l'Université de Vienne avec une thèse sur les collections de peinture de la branche autrichienne de la famille Rothschild. Depuis 2003, elle dirige le département de recherche sur la provenance de la maison de vente aux enchères Dorotheum à Vienne, qui a été privatisée en 2002.


Juliette TREY

Juliette Trey est historienne de l’art, historienne et conservatrice en chef du patrimoine. Depuis 2019, elle est directrice adjointe du département des études et de la recherche à l’INHA. Elle a d’abord travaillé au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, de 2007 à 2013, avant de rejoindre le département des arts graphiques du Musée du Louvre où elle a été chargée des dessins français du XVIIIe siècle et des œuvres issues de la récupération artistique (REC, dits MNR). Elle a alors mené des recherches de provenance qui ont contribué à la restitution de plusieurs œuvres.


Denise VERNEREY-LAPLACE

Denise Vernerey-Laplace (EHESS, Paris) a travaillé au musée du Louvre comme chercheuse, puis a soutenu une thèse sur les œuvres de O.Freundlich, E.Béothy et J. Leppien. Elle a dirigé un programme de recherches sur le marché de l’art et publié avec Hélène Ivanoff les deux tomes de Les artistes et leurs galeries (1900–1950). Paris – Berlin (Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 2018/2020), puis avec Hélène Ivanoff et Julia Drost Arts et pouvoirs. Le marché de l’art entre France et Allemagne (1930- 1950) (DFK/Arthistoricum.net, 2021). Elle participe à plusieurs recherches de provenance et travaille à la traduction des écrits théoriques de Otto Freundlich.


Luise WANGLER

Luise Wangler a étudié la philosophie et l’histoire de l’art à Mayence et à Rome. Après un master franco-allemand en muséologie et en histoire de l'art (École du Louvre et Université de Heidelberg), elle a travaillé au Centre allemand d’histoire de l’art Paris. En 2020, elle a collaboré à l’exposition du mémorial d’Esterwegen et a contribué au catalogue Paul Gangolf. L'artiste oublié des temps modernes // Prisonnier assassiné du KL Esterwegen. Elle prépare actuellement une thèse sur l’artiste Paul Gangolf (1879-1936). Ses recherches touchent aux questions de l’histoire judéo-européenne, de la violence, de la migration, de l’exil et de la mémoire, du souvenir et de l’oubli, tout en s’attachant à faire une histoire critique des sciences et de nos institutions.


Anna-Jo WEIER

Anna-Jo Weier est historienne de l'art. Après avoir effectué des stages dans le domaine de la recherche de provenance à Cologne, Berlin et Londres, elle a travaillé dans le cadre du projet RAMA (TU Berlin/INHA), elle a terminé ses études à la Technische Universität Berlin avec un mémoire de maîtrise sous la direction du professeur Bénédicte Savoy sur l'acteur du marché de l'art et consul Adolf Wuester. Elle rédige actuellement sa thèse de doctorat sur le rôle de l'ambassade allemande à Paris sur le marché de l'art français pendant l'Occupation (1940-1945).


Katharina WEILER

Katharina Weiler a étudié l'histoire de l'art européen et la germanistique aux universités de Heidelberg et de Berne. Depuis 2016, elle travaille en tant que chercheuse en provenance au Museum Angewandte Kunst de Francfort-sur-le-Main. Elle est membre de l'Arbeitskreis Provenienzforschung et cofondatrice de l'AG Frankreich. En 2017, elle a participé au premier programme germano-américain d'échange de recherches sur les provenances pour les professionnels des musées [PREP]. En 2018, elle a co-commandité l'exposition "Collecté. Pillé. Trompé. La collection Pinkus/Ehrlich et le Museum Angewandte Kunst". Elle mène actuellement des recherches sur la provenance des objets d'Asie de l'Est, en tenant compte des domaines des "biens culturels confisqués par les nazis" et des "biens culturels issus de contextes coloniaux", ainsi que de leurs interférences.