Titres
Titre :
Dame inconnue
Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
en collection
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
LP 434
Commentaire Cote / numéro :
cat. Versailles 1839, n° 141;cCat. Versailles 1855, n° 364 ; cat. 1897, n° 112 ; cat. 1922, n° 188.
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
195
Commentaire Cote / numéro :
Notice succincte, 1793 (hypothèse "dame Braque", venant de la Merci du Marais)
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Fonction : commémorative.
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Date de création :
Commentaires historiques
Commentaire historique :
Buste n° 67 : resté à l'Ecole des Beaux-Arts et placé par Duban sur le 2e panneau à droite dans la cour en hémicycle
Historiques de collection
Collection :
Provenance Alexandre Lenoir : Ile-de-France. Cf Cat. an V, n° 67 : provient du couvent des Pères de la Merci, fondée à la place de la chapelle Notre-Dame de Braque. Origine incertaine. Deux hypothèses peuvent être envisagées : 1-L'oeuvre peut être identifiée à une dame de la famille Dormans: Jeanne Baube (+ 1405), Jeanne de Dormans (+ après 1407) ou Yde de Dormans (+ 1379). Elle proviendrait alors du tombeau des trois femmes érigé dans la chapelle Saint -Jean -l'Evangéliste du collège de Dormans, dit de Beauvais, à Paris. Établissement rattaché au collège Louis-le-Grand après 1763, locaux affectés au collège de Lisieux en 1767. Collège devenu bien national à la Révolution. Gisant recueilli au dépôt des Petits-Augustins le 13 juin 1794. 2- L' oeuvre peut être identifiée à l'une des deux épouses de Nicolas Braque (+ 13 août 1388), Jeanne Le Clerc de Tremblay (+ 13 septembre 1352) ou Jeanne Le Bouteiller de Senlis (+ 14 mars 1376). Elle proviendrait alors du tombeau à trois figures gisantes exécuté après 1376 ou après 1388 et érigé dans la chapelle de l'hôpital fondé à Paris en 1348 par Arnoul Braque et agrandi en 1384 par son fils Nicolas. Droit de patronage de la chapelle cédé en 1613 à la reine Marie de Médicis qui y établit des religieux de l'ordre de Notre-Dame de la Merci. Église détruite et reconstruite entre 1631 et 1657. A l'issue d'un procès entre la famille Braque et les religieux et par arrêt du Parlement de Paris rendu le 30 décembre 1647, monument rétabli, aux frais des religieux, dans une des chapelles de l'église nouvelle, suivant le parti de deux tombeaux portant l'un les gisants de Nicolas et de sa première épouse, l'autre celui de Jeanne le Bouteiller. Couvent devenu bien national à la Révolution, utilisé comme maison d'arrêt, puis détruit. Quelle que soit son origine, le gisant fut recueilli au dépôt des Petits-Augustins le le 4 mai 1793. Musée des monuments français. Resté dans les lieux après la fermeture du musée en 1816 et leur affectation à l'école des Beaux-Arts. Musée de Versailles le 27 mai 1834. Inventorié sans preuve sous le nom d'Yde de Dormans. Versement au musée du Louvre en 1883. Envoi au musée de Versailles en 1884 d'un moulage de l'atelier des musées nationaux (RF 664 ; non réinventorié à Versailles). Identifié jusqu'en 1995 comme effigie présumée d'Yde de Dormans. Voir LP 432 et LP 2666, et Cl. 11 122.
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
T. II, p. 115 et 119 (illustration) et p. 116 (mention) ; p. 118-124 : texte.
P. 121 : reproduction du dessin de Gaignières
P. 121 : reproduction du dessin de Gaignières
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
Gisante représentée sur la page du frontispice de l'ouvrage (numérisé sur la bibliothèque numérique de l'INHA)
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
N° 230.
Sources en ligne
Organisme :
Date de consultation :
15/09/2021
Url document source :
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base MMFLenoir, ID_Element : EL_585
Rédacteur
Béatrice de Chancel-Bardelot