Piédestal du cénotaphe du coeur de Pierre de Bérulle
piédestal orné de trois bas-reliefs
Localisation historique MMF : salle du XVIIe siècle (gravures de Biet et Brès)
Notice succincte, 1793 (statue + piédestal)
deux Renommées tenant un écusson aux armes du cardinal de Bérulle
le sacrifice de Noé
PETRVS BERVLLIVS SACERDOS, CARDINALIS, FVNDATOR CONGREGATIONIS ORATORII / IESV IN GALLIS, ET IN IISDEM MONIALVM CARMELITARVM EXCALCEATARVM MODERATOR, / VIR GENERE NOBILISSIMVS, INGENIO SVBLIMIS, PIETATE SVMMVS, CVIVS VITA ET / MORS ABVNDANTIA ET PLENITVDINE SANCTITATIS ILLVSTRES, NON HIC IACET AT HIC / IAM VIVERET ORANDO SAEPISSIME IACVIT SANCTAE MARIAE MAGDALENAE DEVOTISSIMVS, / QVEM MISERICORS DEVS POSITVRVS IN COELO, CORPVS CONGREGATIONI SVAE, COR / VIRGINIBVS HVIVSQVE DOMVS, SPIRITVM AVTEM ORDINIBVS CHERVBIM ET SERAPHIM / QVI ILLO COMITE GLORIANTVR, COMMENDAVIT. / Hoc Monumentum tanti Viri Sanctissim memori addictissimus / In christo filius eius EDOARDVS LE CAMVS Sacerdos posuit M. VIc.LVII.
Pierre Bérulle prêtre, cardinal, fondateur de la congrégation de l'Oratoire de Jésus en France, et modérateur dans le même pays des Carmélites déchaussées, homme de très noble naissance, de génie élevé, de très haute piété, dont la vie et la mort furent illustres par l'abondance et la plénitude de la sainteté, ne repose pas ici. Mais ici, tant qu'il vécut, en priant, il se prosterna très souvent, fervent dévôt de Sainte Marie Madeleine, et Dieu miséricordieux, devant le placer au ciel, a confié son corps à sa congrégation, son coeur aux vierges de cette maison, et son esprit aux ordres des chérubins et des séraphins qui sont glorifiés en cette assemblée. Ce monument à un si grand homme de si sainte mémoire a été posé par son fils très affectionné dans le Christ, le prêtre Édouard Le Camus, 1657.
Sur la face antérieure du socle, inscription (H. 0,122 ; L. 0,515 m).
Piédestal orné de trois bas reliefs en marbre ; face antérieure : deux renommées tenant un écusson aux armes du cardinal de Bérulle (bas-relief, marbre) ; face latérale, à droite : Le sacrifice de Noé (bas-relief, marbre) ; face latérale, à gauche : La messe de Saint Philippe Néri (Florence, 1515 - Rome, 1595) (bas-relief, marbre).
Paris, grand couvent des Carmélites, chapelle Sainte-Madeleine, Commandé le 26 novembre par l'abbé Edouard Le Camus, ancien procureur à la Cour des aides, pour la chapelle Sainte-Madeleine. Terminé en 1657. Apporté au musée des Monuments français en novembre 1792. Reçu du citoyen Scellier par Alexandre Lenoir au musée des Monuments français le 26 février 1796. Restitué aux Carmélites le 12 septembre 1817, par décision ministérielle du 29 août 1817. Vente proposée par les Carmélites le 17 avril 1849, d'après le rapport du 11 novembre 1849 par Théodore Dubois, inspecteur des Beaux-Arts. Attribué aux musées nationaux comme faisant retour à l'Etat après la séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905. Entré au musée du Louvre le 7 août 1906.
t. I, p. 9, n° 79 ;
t. II, p. 250
t. XI, p. 149 et planche 72 : bas-relief de la messe de saint Philippe Néri, intitulé par Landon seulement : le sacrifice de la messe ; interrogation sur l'auteur du bas-relief : Sarazin ou L'Estocart ; t. XIV, p. 45-46 et planche 19 : le sacrifice de Noé
t. I, p. 559-562.
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