Charles de Maigny ou de Maigné ou Maigneuse (+ Paris, 1556), capitaine des gardes de la-Porte d'Henri II à partir de 1540
Aile Richelieu, salle 14
Localisation historique MMF : salle du XVIe siècle (Biet et Brès; Réville et Lavallée ; AMMF, t. III, p. 300)
Numéros de catalogues anciens du Louvre :
Clarac, 1824, n° 3 ; Clarac, t. V, 1851, n° 2608 ; Barbet de Jouy, 1873, n° 37 ;
1897 n° 168 ; Vitry, 1922, n° 382
cat. 1793, p. 8
Fonction : commémorative.
Représenté assis sur un tabouret portant ses armes (d'or à l'aigle éployée de sable, membrée et couronnée d'or). Vêtu d'une armure décorée de rinceaux, il dort, la tête appuyée sur la main gauche et l'épée au côté, serrant dans la main droite un épieu.
Monument funéraire dans l'église des Célestins, (cf. Gaignières) : statue sur un haut piédestal en marbre blanc et noir; épitaphe fixée au-dessus du monument.
Monument funéraire au musée des Monuments français: Lenoir fait réaliser un piédestal sur lequel il place la statue. Il incorpore l'épitaphe dans le piédestal.
Un moulage dans les collections du château de Versailles (Soulié, musée de Versailles, 2e partie, 1881, n° 1865).
[d'or à l'aigle éployée de sable, membrée et couronnée d'or]
Représenté en costume militaire de son temps, dans l'attitude du sommeil.
Le cavalier Bernin, lors de son voyage à Paris, aurait admiré cette statue pour le travail et le costume (cat. an IV). Attributions : Clarac, 1824, n° 3 : Ponce Jacquio ; Cat. 1855-1856-1873, n° 37: Ponce ; Cat. 1897, n° 168 : France, XVIe siècle ; Vitry cat 1911 p.68-69 : Bontemps.
Commandé par contrat du 24 juin 1557 entre le sculpteur et Martienne de Maigny, s?ur du défunt, pour être érigé dans l'église du couvent des Célestins à Paris ; saisie révolutionnaire et dépôt des Petits-Augustins, 1791/1792. Musée des Monuments français, 1795-1816 ; Placé en salle du XVIe siècle sur un piédestal moderne. Epitaphe placée sur le nouveau piédestal. Attribué au Louvre par décision ministérielle du 6 juillet 1818. Entré le 15 février 1819, porté sur inventaire des magasins dès 1818.
Œuvre du Musée des Monuments français d'Alexandre Lenoir représentée sur un dessin de Charles Percier conservé à la Bibliothèque de l'Institut de France.
p. 84 et planche 105 n° 100
p. 233-234 et note : attribution à Ponce Jacquiot
t. II, 1886, p. 31, document XXX ; p. 179 ;
t. III, p. 170, p. 300
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