Lefort, Lucien
Noms
Professions / activités
Type de profession / activité :
Réalisations :
Principaux travaux : Palais de Justice, églises Saint-Ouen et Saint-Maclou, à Rouen, Saint-Jacques et Saint-Rémy, à Dieppe.
Biographie
Commentaire biographique :
Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :
Matricule de l'Ecole des Beaux-Arts : 2793. Frédéric Lucien Didier Lefort, né à Sens (Yonne) le 6 janvier 1850, fils de Louis Lefort 39 ans architecte à Sens [Louis Frédéric Lefort (mort en 1878) inspecteur des édifices diocésains de Sens à partir de 1849], et de Rosalie Lucile Louise Montégu 32 ans, beau-frère de Georges Lisch (1839-1960) architecte à Paris, admis à l’École polytechnique mais préfère aller à l’École des beaux-arts, élève d'Adolphe Lance, puis de Louis Jules André, admis en 2è classe le 22 avril 1873, classé 1er de sa promotion, son dossier d'élève ne contient que sa feuille de valeurs, obtient un total de 28 valeurs dont 4 Médailles en perspective le 4 août 1873, mathématiques le 26 novembre 1873, géométrie descriptive le 28 mai 1874 et stéréotomie le 4 août 1874, 2è Médaille en construction générale et 1è classe le 2 août 1875, obtient une seule Première Médaille en projet rendu le 10 août 1876 (architecte à Paris, inspecteur des travaux de la Douane en 1876, sous la dir. de Juste Lisch; puis à Rouen, Seine-Maritime; nommé architecte adjoint du département de Seine-Inférieure le 1er janvier 1877, architecte en chef du département de Seine-Inférieure pendant 36 ans, de 1879 à sa mort, architecte des Bâtiments civils et Monuments historiques (architecte en chef des M. H. en 1887); impliqué dans l’opération d’agrandissement des rues aux Juifs et de Saint-Lô menée par la Ville de Rouen entre 1880 et 1913; nommé architecte en chef des hôpitaux de Rouen en 1882; école normale d'instituteurs à Rouen en 1880-1881, agrandissement du Palais de Justice de Rouen en 1880-1883 pour la Chambre de commerce et les Postes et télégraphes; restauration du portail Saint-Vivien aux frais d'Eugène Dutuit, presbytère de l'église Saint-Maclou, croix du gâble de l'église Saint-Maclou, basilique du Sacré-Cœur de Rouen; restaurations des églises de Saint-Saëns, Aumale, Arques, Montivilliers, Moulineaux, restaurations des flèches de Norville, de Saint-Maurice d'Ételan; nouveau couvent des Carmélites à Boisguillaume, couvent des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul à Rouen et Bernay; restauration de l'ancienne église Saint-Laurent; aménagement de la Tour Jeanne d'Arc; Archives départementales [démolies en 1986 lors de l'élargissement de la rue Racine], école normale de filles, station de tramway, usine de Sotteville pour la Compagnie générale des eaux, deux tours marégraphes sur la rive droite de Rouen, transformation des prisons du département à partir de 1894, nombreuses gendarmeries dans le département entre 1896 et 1904; château de Gaston Le Breton à Saint-Pierre de Varengeville en 1898, restauration des ruines du château de Robert le Diable à Moulineaux en 1900-1905; Palais de justice et Chambre de commerce de Dieppe; asiles de Tonneville et de Molleville, asile de vieillards de Grugny; fontaine publique de Saint-Saëns; restauration de la Maison Boieldieu à Boisguillaume, donnée par Mme Sanson, monument funéraire de Mme Sanson au cimetière de Rouen; immeubles et hôtels particuliers à Rouen; expose au Salon des artistes français à Paris en 1877, Projet d'Église cathédrale pour la ville de Saïgon, Cochinchine, quatre châssis, en coll. avec Bruno Jouve, et 1885, Le Palais-de-Justice de Rouen, quatre cadres, Médaille de 1è classe, et à l'Exposition universelle à Paris en 1889, Palais de Justice de Rouen, quatre dessins; Ecole normale d'instituteurs, à Rouen; École normale d'institutrices, à Rouen, Médaille d'or, hors concours; membre de la Société des architectes de la Seine-Inférieur, président en 1888 en remplacement d'Auguste Barre décédé, président de l'Association provinciale des architectes français; très actif dans la création des écoles régionales d'architecture, dont celle de Rouen instituée par décret présidentiel du 2 septembre 1904; membre de l'Union syndicale des architectes français [en 1895]; élu membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen en 1884, membre de la Commission des Antiquaires, de la Commission d'Architecture, du Comité de patronage des habitations à bon marché, du Comité des sites et monuments, de la Société des Architectes, membre fondateur de la Société des Amis des Monuments rouennais en 1886; chevalier de la Légion d'honneur (décret du 29 octobre 1889, ministère du Commerce, en qualité d'architecte du département de la Seine-Inférieure, pour 13 ans de service); beau-frère de Bénoni Roblot (1831-1904), architecte à Sens et gendre de son père Horace Lefort; mort à Rouen le 8 avril 1916, inhumé au cimetière monumental de Rouen; Archives nationales de France, AJ/52/372, dossier d’élève, et LH/1552/16, dossier Légion d'honneur; Bellier et Auvray; Delaire, 1907; notice nécrologique dans le Journal de Rouen, 9 avril 1916; notice nécrologique par Stap. [Edmond Delaire] dans La Construction moderne, 1er mai 1916, p. 3; notice nécrologique par G. D. dans L'Architecture, n° 5, mai 1916, p. 80-83; Chronique des arts, 1914/16, p. 238; notice nécrologique par Édouard Delabarre dans Précis analytique des travaux de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts, Rouen, 1918, p. 555-583; ThB)
Matricule de l'Ecole des Beaux-Arts : 2793. Frédéric Lucien Didier Lefort, né à Sens (Yonne) le 6 janvier 1850, fils de Louis Lefort 39 ans architecte à Sens [Louis Frédéric Lefort (mort en 1878) inspecteur des édifices diocésains de Sens à partir de 1849], et de Rosalie Lucile Louise Montégu 32 ans, beau-frère de Georges Lisch (1839-1960) architecte à Paris, admis à l’École polytechnique mais préfère aller à l’École des beaux-arts, élève d'Adolphe Lance, puis de Louis Jules André, admis en 2è classe le 22 avril 1873, classé 1er de sa promotion, son dossier d'élève ne contient que sa feuille de valeurs, obtient un total de 28 valeurs dont 4 Médailles en perspective le 4 août 1873, mathématiques le 26 novembre 1873, géométrie descriptive le 28 mai 1874 et stéréotomie le 4 août 1874, 2è Médaille en construction générale et 1è classe le 2 août 1875, obtient une seule Première Médaille en projet rendu le 10 août 1876 (architecte à Paris, inspecteur des travaux de la Douane en 1876, sous la dir. de Juste Lisch; puis à Rouen, Seine-Maritime; nommé architecte adjoint du département de Seine-Inférieure le 1er janvier 1877, architecte en chef du département de Seine-Inférieure pendant 36 ans, de 1879 à sa mort, architecte des Bâtiments civils et Monuments historiques (architecte en chef des M. H. en 1887); impliqué dans l’opération d’agrandissement des rues aux Juifs et de Saint-Lô menée par la Ville de Rouen entre 1880 et 1913; nommé architecte en chef des hôpitaux de Rouen en 1882; école normale d'instituteurs à Rouen en 1880-1881, agrandissement du Palais de Justice de Rouen en 1880-1883 pour la Chambre de commerce et les Postes et télégraphes; restauration du portail Saint-Vivien aux frais d'Eugène Dutuit, presbytère de l'église Saint-Maclou, croix du gâble de l'église Saint-Maclou, basilique du Sacré-Cœur de Rouen; restaurations des églises de Saint-Saëns, Aumale, Arques, Montivilliers, Moulineaux, restaurations des flèches de Norville, de Saint-Maurice d'Ételan; nouveau couvent des Carmélites à Boisguillaume, couvent des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul à Rouen et Bernay; restauration de l'ancienne église Saint-Laurent; aménagement de la Tour Jeanne d'Arc; Archives départementales [démolies en 1986 lors de l'élargissement de la rue Racine], école normale de filles, station de tramway, usine de Sotteville pour la Compagnie générale des eaux, deux tours marégraphes sur la rive droite de Rouen, transformation des prisons du département à partir de 1894, nombreuses gendarmeries dans le département entre 1896 et 1904; château de Gaston Le Breton à Saint-Pierre de Varengeville en 1898, restauration des ruines du château de Robert le Diable à Moulineaux en 1900-1905; Palais de justice et Chambre de commerce de Dieppe; asiles de Tonneville et de Molleville, asile de vieillards de Grugny; fontaine publique de Saint-Saëns; restauration de la Maison Boieldieu à Boisguillaume, donnée par Mme Sanson, monument funéraire de Mme Sanson au cimetière de Rouen; immeubles et hôtels particuliers à Rouen; expose au Salon des artistes français à Paris en 1877, Projet d'Église cathédrale pour la ville de Saïgon, Cochinchine, quatre châssis, en coll. avec Bruno Jouve, et 1885, Le Palais-de-Justice de Rouen, quatre cadres, Médaille de 1è classe, et à l'Exposition universelle à Paris en 1889, Palais de Justice de Rouen, quatre dessins; Ecole normale d'instituteurs, à Rouen; École normale d'institutrices, à Rouen, Médaille d'or, hors concours; membre de la Société des architectes de la Seine-Inférieur, président en 1888 en remplacement d'Auguste Barre décédé, président de l'Association provinciale des architectes français; très actif dans la création des écoles régionales d'architecture, dont celle de Rouen instituée par décret présidentiel du 2 septembre 1904; membre de l'Union syndicale des architectes français [en 1895]; élu membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen en 1884, membre de la Commission des Antiquaires, de la Commission d'Architecture, du Comité de patronage des habitations à bon marché, du Comité des sites et monuments, de la Société des Architectes, membre fondateur de la Société des Amis des Monuments rouennais en 1886; chevalier de la Légion d'honneur (décret du 29 octobre 1889, ministère du Commerce, en qualité d'architecte du département de la Seine-Inférieure, pour 13 ans de service); beau-frère de Bénoni Roblot (1831-1904), architecte à Sens et gendre de son père Horace Lefort; mort à Rouen le 8 avril 1916, inhumé au cimetière monumental de Rouen; Archives nationales de France, AJ/52/372, dossier d’élève, et LH/1552/16, dossier Légion d'honneur; Bellier et Auvray; Delaire, 1907; notice nécrologique dans le Journal de Rouen, 9 avril 1916; notice nécrologique par Stap. [Edmond Delaire] dans La Construction moderne, 1er mai 1916, p. 3; notice nécrologique par G. D. dans L'Architecture, n° 5, mai 1916, p. 80-83; Chronique des arts, 1914/16, p. 238; notice nécrologique par Édouard Delabarre dans Précis analytique des travaux de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts, Rouen, 1918, p. 555-583; ThB)
Parcours
Formation :
Date d'entrée / sortie dans l'école :
22 avril 1873
-
10 août 1876
Sujet concours admission :
Un cabinet de lecture
Matricule :
2793
Date de passage en première classe :
2 août 1875
Commentaire Parcours :
La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole. Présenté par : Lance
Liens entre personnes
Type de lien horizontal :
Commentaire Type de lien horizontal :
Georges Lisch est le beau-frère de Lucien Lefort.
Lien notice :
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 320.
Commentaire Bibliographies / archives :
AJ 52 / 372 :Lefort Frédéric-Lucien-Didier
Sources en ligne
Date de consultation :
15/11/2012
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Organisme :
Référence de notice :
LH/1552/16
Date de consultation :
11/01/2017
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Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Tous les ouvrages de cet architecte ont été traités (BLAF).