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Commentaire biographique

Artiste châlonnais, Maurice Pierrat étonne par ses multiples talents. Tour à tour acteur, doubleur, présentateur radio et d’actualités, bruiteur, il a exercé dans tous les métiers de l’audiovisuel. Collectionneur d’art depuis sa jeunesse, il a eu à cœur de partager sa passion pour les belles choses avec les habitants de sa ville natale, bien qu’il l’ait quittée très tôt, à l’âge de seize ans, pour tenter sa chance à Paris. Tout au long de sa vie, il a accumulé une multitude d’œuvres à la fois d’art européen et extra-européen (chinois, japonais, africain, moyen-oriental, etc.). Fréquentant assidûment les salles de ventes, il a constitué une collection d’œuvres d’art comprenant du mobilier, des objets décoratifs, des tableaux, des sculptures, des vases, des estampes entre autres objets d’art. Son goût pour l’art chinois l’a notamment porté à acquérir de nombreuses pièces de mobilier allant des chaises aux guéridons, en passant par les buffets ou les paravents. Le legs sous réserve d’usufruit de Maurice Pierrat, arrivé dans les collections du musée en 1997.

Constitution de la collection

La collection de Maurice Pierrat est extrêmement éclectique, avec néanmoins un goût prononcé pour les arts de l’Extrême-Orient. Il s’intéresse tout particulièrement aux arts du Japon et de la Chine, achetant estampes, paravents, mobilier, objets décoratifs, objets du quotidien, mais aussi du Tibet, d’Inde, de Birmanie, d’Indonésie (et plus spécifiquement de Java) ou de Thaïlande. Il collectionne également des œuvres provenant du Moyen-Orient (Iran), d’Afrique (Côte d’Ivoire, Égypte), de Grèce, d’Anatolie (actuelle Turquie), mais aussi des œuvres d’artistes français, qu’ils soient peintres, sculpteurs ou graveurs. Il est également, tout au long de sa vie, un donateur important d’œuvres liées à la Grande Guerre à la Bibliothèque de Châlons-en-Champagne (estampes, etc.) avant le legs sous réserve d’usufruit qu’il fera aux musées de Châlons. La promesse de don date d’avant 1978 (date de son décès), mais la collection n’arrivera à Châlons qu’en 1997, au décès de son épouse, qui a souhaité bénéficier de la jouissance de la collection jusqu’à la fin de sa vie.