[1837, peinture, rapport Institut à AFR]Rapport sur les envois de peinture, 1837TYPE : rapport de l' [...]
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Description
[1837, peinture, rapport Institut à AFR]
Rapport sur les envois de peinture, 1837
TYPE : rapport de l'Institut de France à Académie de France à Rome
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Institut royal de France // Académie des Beaux-Arts // Rapports particuliers des sections sur les travaux de MM. les Pensionnaires de l’école de France à Rome pour l’an 1836. // Rapport particulier de la Section de Peinture.
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1837
COMMENTAIRE : contrairement à ce qui est indiqué dans le rapport, Paul Jourdy est en deuxième année.
Rapport sur les envois de peinture, 1837
TYPE : rapport de l'Institut de France à Académie de France à Rome
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Institut royal de France // Académie des Beaux-Arts // Rapports particuliers des sections sur les travaux de MM. les Pensionnaires de l’école de France à Rome pour l’an 1836. // Rapport particulier de la Section de Peinture.
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1837
COMMENTAIRE : contrairement à ce qui est indiqué dans le rapport, Paul Jourdy est en deuxième année.
Descriptions
Transcription :
[f°503] M. Flandrin /Pour remplir les obligations de sa quatrième année de pension, avait à faire une copie d'après un tableau de grand maître, ou un fragment de trois figures au moins d'après les fresques, peint ou dessiné de la grandeur de l'original, ou seulement de la grandeur naturelle, si les originaux étaient de grandeur colossale. / Il a choisi pour fragment un groupe de l'École d'Athènes, dont la figure est connue sous le nom de Pythagore. On remarque dans ce travail une exactitude et une correction de dessin, qui rappellent bien le caractère noble et grand que Raphaël a su imprimer à cette sublime composition. / Ce pensionnaire, fatigué par la fièvre, pendant plus de cinq mois, s'est dispensé d'indiquer les couleurs de la fresque originale ; il est juste de reconnaître que les teintes [f°503bis] sont très altérées par le temps ; mais la manière soignée dont cette étude monochrome est exécutée à l'huile, fait regretter de ne pas y trouver l'imitation de la couleur, qui en aurait fait une œuvre complète. / Pour s'acquitter entièrement des travaux de cette même année, M. Flandrin a peint une esquisse représentant les Bergers de Virgile. / L'auteur ne paraît pas suffisamment pénétré de cette gracieuse poésie des églogues, où les travaux et les jeux des bergers sont décrits avec tant de charme. La composition présente peu d'intérêt, les différentes figures n'ont que de faibles intentions, leurs attitudes ne se lient pas toujours heureusement entre elles. La plus grande masse du paysage est trop ombragée, et ne rappelle point les beaux sites d'Italie, dont la brillante lumière devrait animer cette scène pastorale. L'auteur n'a peut-être point attaché assez d'importance à cet ouvrage. / M. Flandrin a ajouté en sus de ses obligations, une figure nue, qui rappellerait ses heureux débuts, s'il n'eût point affecté de la resserrer de manière à ne présenter qu'un modèle accroupi, comme certaines figures égyptiennes ; il eût mieux fait de lui donner [f°504] plus de développement. / Le ton de couleur livide, qui domine dans cette figure, pourrait faire craindre que M. Flandrin ne s'éloigne de cette richesse et de cette harmonie de tons, qui lui ont mérité de si justes éloges pour son tableau de Dante. // M. Jourdy / M. Jourdy, pour sa troisième année, devait une figure nue de grandeur naturelle. / Il a peint un Suivant de Bacchus tenant d'une main un thyrse et de l'autre des raisins. Dans cette figure dansante (qu'il n'est pas facile de faire poser), les membres ne se balancent pas heureusement. En cherchant à rendre la nature d'un faune, ce dessin aurait pu avoir plus de correction et des formes d'un meilleur choix. Les chairs sont d'une couleur trop également rougeâtre, et les ombres trop noires. / (Suivent les signatures de MM. les Membres de la section de peinture) // […] [f°511] Conclusion / L’Académie, faisant la part des terribles épreuves par lesquelles MM. les pensionnaires de l’Académie de France à Rome ont dû passer, et dont ils se sont heureusement tirés, grâce aux bons soins et au sage régime intérieur du à la prévoyante sollicitude de M. le Directeur, reconnait avec satisfaction que plusieurs d’entre eux, loin d’avoir besoin d’indulgence, méritent de justes éloges et qu’une critique sévère serait une extrême injustice envers ceux qui n’ont pas rempli leurs obligations. // Certifié conforme : le secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts / Quatremère de Quincy
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
20180612/1-246, fol. 502-513
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, Institut à AFR, 1837, sculpture£ Notice créée le 07/03/2003. Notice modifiée le : 25/10/2017. Rédacteur : Hélène Marraud.
Rédacteur
Hélène Marraud