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Portrait de Iñigo Melchior Fernández de Velasco de Frías

Statut
Publiée
Contributeur
gfirmin
Dernière modification
25/10/2023 15:47 (il y a 7 mois)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Portrait de Iñigo Melchior Fernández de Velasco de Frías
Commentaires généraux
Commentaire général : 

Dernier tableau de Murillo entré au Louvre, ce portrait est venu compléter et parfaire la représentation de cet artiste dans la collection du musée, qui comprenait huit peintures à sujet religieux et une scène de genre : Le jeune mendiant.

Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
RF 1985 27
Commentaire Localisations : 

actuellement non exposé

Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 

Portrait en pied du noble espagnol Iñigo Fernández de Velasco, alors qu'il était connétable de Castille. 

Le personnage se présente de face avec son épée. Il tient un gant dans sa main droite et son chapeau dans la main gauche. L'arrière-plan représente l'entrée d'un édifice avec une colonne entourée d'une draperie et d'un paysage neutre.

Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Dimensions
Hauteur : 
2,08
Largeur : 
1,38
Unité de mesure : 
Commentaire Dimensions : 

dimensions sans cadre

Inscriptions
Type d'inscription : 
Transcription : 

D.INIGO MELCHIOR / FERNANDEZ DE VELASCO DE / FRIAS / 16[...]9

Emplacement : 
au revers, sur la toile originale, en lettres capitales
Représentations
Légende : 
Portrait de Iñigo Melchior Fernández de Velasco de Frías
Indexation Garnier-SMF : 
Créations / exécutions
Rôle : 
Date de création : 
Vers 1659
Commentaires historiques
Commentaire historique : 

Jane St. Maur Blanche Stanhope, marquise Conyngham (1833-1907), Londres et The Mount, Ascot ; sa vente après décès, Londres, le 8 mai 1908, n° 58 ; Adrian Lesser, marchand d’art, Londres ; la vente après décès de ce dernier, Londres, 10 février 1912, Christie’s n° 17 ; Turner (certainement Percy Moore Turner [1877-1950], marchand d’art à Londres et à Paris, historien d’art et insigne donateur du Louvre (Georges de La Tour)) ; Julius Böhler, marchand d’art, Munich, 1913 ; François Kleinberger, marchand d’art, Paris, 1914 (cf. Mayer) ; toujours chez F. Kleinberger, Paris et New York, 1924 (publicité dans le Burlington Magazine, de janvier puis de mars 1924) ; Jacques Barou de La Lombardière de Canson (1958), descendant du célèbre papetier Canson, 1928 ; transmis par héritage à sa fille, Suzanne de Canson (1910-1986), 1958 ; proposé pour achat au Louvre par la galerie Birtchansky, Paris, avril 1975 ; non acquis par le musée ; à noter que le tableau était présenté par le marchand Birtchansky comme appartenant au baron de Landevoisin (Angulo Íñiguez, de son coté, signale le tableau chez le baron de Landevoisin [sic] en 1973) ; en réalité, il avait été détourné par Mme Paul, une « amie » de Suzanne de Canson, qui avait utilisé, pour essayer de le vendre, les bons services de M. de Landevoisin (à identifier sans doute avec le baron de Villiers cité par Angulo Íñiguez comme propriétaire, Suzanne de Canson, par décision judicaire, 1980 ; recherché par la conservation du Louvre en 1981, dans le cadre de la préparation du dossier Murillo ; signalé alors par M. Birtchansky comme ayant été rendu à Suzanne de Canson, laquelle ne répond pas à une proposition d’achat faire alors par le Louvre ; prévu pour une vente chez Christie’s, Londres, 5 juillet 1985, n° 94 (désigné comme « Property of a Lady », il est censé provenir de la succession de Mme Jeanne Chappuis [1979], Genève) ; retiré de la vacation à la demande de la Direction des Musées de France car sorti illégalement de France ; acquis à l’amiable de M. Didier Tornare, notaire à Genève, pour la compte de la succession Chappuis (en l’occurrence sa petite-fille et prétendue héritière, Joëlle Pesnel) ; inscrit sur l’Inventaire R.F. comme Portrait d’un gentilhomme sévillan) ; de 1987 à 2001, le tableau fit l’objet d’un procès retentissant (« l’Affaire Canson ») à la suite d’une plainte pour vol et captation d’héritage, déposée en 1987 par Mme Jeanne Deschamps, sœur de Suzanne de Canson, contre Joëlle Pesnel, devenue le légataire universelle et seule héritière de Suzanne de Canson, peu avant la mort de cette dernière en 1986, la justice reconnaissant finalement la bonne foi des Musées nationaux (arrêt du tribunal de grande instance de Paris, janvier 1997, arrêt de la cour d’appel de Paris, avril 2001).

Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 

p. 231-232

Commentaire Bibliographies / archives : 

n° 423, p. 332

Sources en ligne
Date de consultation : 
05/05/2022
Source
Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Laetitia Perez