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[1809-1811, sculpture, rapport Institut séance publique annuelle]Rapport imprimé officiel sur les en [...]

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Dernière modification
15/03/2022 09:30 (il y a environ 2 ans)
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Description
[1809-1811, sculpture, rapport Institut séance publique annuelle]
Rapport imprimé officiel sur les envois des pensionnaires sculpteurs de 1809, 1810 et 1811 (nomenclature)
TYPE : rapport de la séance publique annuelle de l'Académie des beaux-arts
AUTEUR : Lebreton, Joachim
PAGE DE TITRE : Institut impérial de France - Classe des beaux-arts // Séance publique du samedi 5 octobre 1811 // Notice des travaux de la classe des beaux-arts pour l'année 1811 par Joachim Le Breton, secrétaire perpétuel de la classe, membre de celle d'histoire et littérature ancienne et de la Légion d'honneur // Lue à la séance publique du samedi 5 octobre 1811
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 05/10/1811
COMMENTAIRE : Le registre 2 E 14 des procès-verbaux pour l'année 1811 ne contient aucune transcription d'un rapport sur les envois de Rome de sculpture (aucune expédition des envois de Rome à Paris). Le rapport de 1811 cite les envois exécutés par les artistes en 1809 (année 1808-1809) et 1810 (année 1809-1810), mais il ne semble pas présenter d’œuvres pour l'année 1810-1811.
Descriptions
Transcription : 
[p. 3] La classe des beaux-arts n'a point à exprimer aujourd'hui comme elle le fit l'an dernier, le regret et même la plainte de ne pas connaître l'état des études et des travaux des pensionnaires de l'École impériale de Rome. Le compte annuel que M. le directeur nous en doit est parvenu, parce qu'il ne dépendait que du zèle de cet administrateur ; mais les tableaux, les dessins et les plans d'après lesquels on peut juger des progrès de chaque artiste, ainsi que de la marche générale des études sont encore en route. Nous y perdons le plaisir de rendre une plus ample justice aux [p. 4] élèves de cette brillante École. Ils nous le restitueront sans doute à l'avenir, en terminant plus tôt les ouvrages qui leur sont prescrits par les règlements. // En attendant que nous puissions réunir aux sages observations de M. le directeur, celles que la présence des objets fera naître, leur simple indication atteste l'émulation qui anime messieurs les pensionnaires ; nous devons faire observer qu'indépendamment des travaux dont nous allons faire mention, il y a beaucoup d'autres études classiques ou particulières, qui occupent les élèves, et dont il serait au moins inutile de donner ici les détails. Reprenant donc l'École impériale des beaux-arts, à Rome, au dernier compte que nous avons rendu, elle présente, pour les années 1809 et 1810 les résultats suivants. // SCULPTURE // M. LAITIE a exécuté, pour 1809, d'après l'antique, la copie en marbre d'un Jeune faune jouant de la flûte (quatre pieds six pouces), un mètre quatre cent soixante et un millimètres de proportion. L'original est au musée Chiaramonti. (Cette copie appartient au gouvernement). Il a composé, pour 1810, un modèle en plâtre, grandeur naturelle, ronde-bosse, qui représente Diomède enlevant le Palladium, et l'esquisse d'un groupe présentant les Adieux d'Hector et d'Andromaque. M. CALLOIGNE a fait, pour 1809, un modèle en plâtre, grandeur naturelle, ronde-bosse, représentant le Bûcheron qui réchauffe un serpent dans son sein. Pour 1810 il a composé un bas-relief dont le sujet est Électre pleurant sur l'urne où elle croit enfermé les cendres de son frère. Oreste et Pylade viennent de la déposer entre ses mains, et restent, comme étrangers, témoins de sa douleur (cinq pieds six pouces sur quatre pieds et demi) un mètre sept cent quatre-vingt-six millimètres sur un mètre quatre cent soixante et un millimètres. Il a exécuté encore deux bustes (portraits) de grandeur naturelle. M. CORTOT a fait, pour l'année 1810, Narcisse se regardant dans l'eau, modèle en plâtre, ronde-bosse, grandeur naturelle. C'est le travail de sa première année. M. GIRAUD a exécuté, pour 1810, une copie en marbre représentant Pâris (petite nature). Il laisse à l'École de Rome un bas-relief de grandeur naturelle. La délicatesse de sa santé ne lui a pas permis un travail assidu proportionné à son zèle. M. RUXTHIEL s'est empressé d'exécuter les études prescrites par les règlements, mais il a eu le tort d'abréger, de lui-même, son temps d'étude à l'École de Rome, pour venir chercher des travaux à Paris. Cette ardeur de produire, que peut exposer l'ambition de la gloire, porterait le désordre dans le régime de l'École si elle avait des imitateurs.
Localisations
Cote / numéro : 
Paris, Bibliothèque de l'Institut, 4° AA 34 (usuel), 4ème classe des beaux-arts, 1803-1816, p. 34-12 (1811)
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
p. 403
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, procès-verbal, 1809-1811, sculpture£ Notice créée le 01/12/2017. Notice modifiée le : 16/07/2018. Rédacteur : France Lechleiter.
Rédacteur
France Lechleiter