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[1832, peinture, rapport Institut primitif 1]Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1832, [...]

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Dernière modification
02/12/2021 10:46 (il y a plus de 2 ans)
Type de document
Description
[1832, peinture, rapport Institut primitif 1]
Rapport primitif de l'Institut sur les envois de 1832, peinture
TYPE : rapport de l'Institut de France - primitif
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : [Sans titre]
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1832
COMMENTAIRE : Cette pièce d'archives n'a pas été retrouvée dans le carton de pièces annexes 5 E 22 des archives de l'Académie des beaux-arts lors d'une recherche en localisation en décembre 2019. La pièce a peut-être disparu ou a été déclassée.
Descriptions
Transcription : 
Le tableau de Pisani par M. Féron est peint avec vigueur, mais la composition n'exprime pas assez la chaleur et le désordre d'un mouvement populaire, la couleur est éclatante et forte, [ajouté : cependant] les teintes rouges sont exagérées surtout dans les ombres ; plusieurs têtes et des draperies sont bien exécutées : mais les élèves sont-ils envoyés à Rome pour peindre des simarres, des pantalons mi-partie rouge, jaune etc. L'Académie pense au contraire qu'ils doivent y traiter des sujets qui comportent le développement du grand style historique, l'étude du nu, la connaissance de la mythologie, les poètes et les auteurs de l'antiquité. Un talent qui veut s'exercer sur des sujets divers, mais un jeune artiste dans ses études doit traiter des sujets dans le genre le plus difficile, c'est à dire le plus élevé. / La copie, envoyée par M. Dupré est d'après un bon maître et est faite avec attention surtout dans la partie supérieure. L'autre partie est négligée. Ce pensionnaire a mis si peu de temps à peindre l'esquisse qui [rayé : fait partie ; mis à la place : complète] son travail de cette année que l'Académie n'en peut mettre beaucoup ; les plans y sont tous confus la touche molle et la couleur faible : l'Académie espère que par des études mieux dirigées ce pensionnaire compensera dans [rayé : son ; mis à la place : l'] envoi de sa dernière année la faiblesse de quelques uns des années précédentes. / Les deux figures de Ganganelli et Carlino peintes par M. Bézard, n'offrent qu'une composition insignifiante à laquelle [rayé : auxquels il a cru donner de l'intérêt en leur donnant les] les noms pourraient donner de l'intérêt si les têtes étaient des portraits, ce qu'on ne peut croire, car elles n'ont aucun caractère d'individualité ; [rayé : ce pensionnaire] le dessin est plein d'incorrections et est d'un mauvais goût, car la couleur est terreuse et sans transparence ; ce pensionnaire a encore plusieurs années à passer à Rome, il doit les employer à des études plus approfondies et ne pas se contenter d'à peu près. / Le choix que M. Signol a fait de la figure allégorique de la Liberté pour son travail de cette année, interdit de faire les observations qui pourraient lui être adressées, sur la manière dont il a exprimé cette allégorie. Elles comporteraient des notions de politique, qui seraient déplacées ici : ne nous occupant donc que de la partie pittoresque, nous dirons que [rayé : le dessin est] l'attitude est mal choisie, parce qu'elle [ajouté : présente] trop de parties raccourcies, le dessin est lourd et sans noblesse. Les nudités ont un genre d'imitation qui conviendrait plutôt à des orgies flamandes qu'à la gravité de cette allégorie ; cependant, il y a dans ce tableau, une couleur forte, une exécution vigoureuse, qui annoncent, dans son auteur, la main d'un artiste destiné à peindre de grands ouvrages. [rayé : Le tableau de Paul et Virginie] Le tableau de Virginie, peint aussi par Signol, n'est point dans la série des travaux dûs par ce pensionnaire ; l'Académie observera cependant à l'auteur que c'est mal connaître les avantages qu'un jeune artiste peut retirer de son séjour à Rome que [rayé : d'y traiter ; mis à la place : de s'y occuper] de pareils sujets : d'ailleurs l'intérêt du roman de Paul et Virginie, est dans la peinture si touchante des sentiments de tendresse maternelle, dans ceux d'amitié, d'amour des deux enfants. Tout est fini dans le moment [rayé : choisi ; mis à la place : peint] par l'artiste, le personnage principal est mort et livré à des mains étrangères. L'Académie ajoutera que ce tableau est très harmonieux, peint avec délicatesse, que la jeune négresse est bien pensée et trop également frappée de la lumière et la vieille est d'une proportion trop grande. L'Académie, [rayé : en comparant ; mis à la place : résumant les observations sur] les deux tableaux de ce pensionnaire [rayé : a remarqué avec ; mis à la place : témoigne sa] satisfaction de l'exécution [rayé : forte ; mis à la place : grande] et vigoureuse de la figure allégorique, de la douceur et de la suavité de celle du tableau de Virginie, toutes deux si bien adaptées aux sujets représentés. Si cet artiste qui n'est à Rome que depuis deux ans veut [rayé : y étudier ; mis à la place : s'activer à l'étude] des grands maîtres et [rayé : s'appliquer ; mis à la place : s'attacher] à comprendre la dignité du style historique, il sera bientôt [ajouté : compté] au nombre des [rayé : élèves ; mis à la place : pensionnaires] qui font honneur à l'École de Rome. [rayé : L'Académie conçoit ; mis à la place : on peut concevoir] d'autant plus d'espérance sur le développement de son talent, que par les envois [rayé : des deux année, cet élève ; mis à la place : de sa première et de sa deuxième année], il a fait preuve d'une ardeur [ajouté : soutenue] au travail qui est le seul garant de ses succès à venir.
Localisations
Cote / numéro : 
Académie des beaux-arts, 5 E 22
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, primitif, 1832, peinture£ Notice créée le 02/09/2002. Notice modifiée le : 13/03/2017. Rédacteur : Anne-Blanche Stévenin.
Rédacteur
Anne-Blanche Stévenin