Guénepin, Jean François

Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :

Matricule de l'Ecole des Beaux-Arts : 676. JeanFrançois Jean Baptiste Guénepin, né à Noli (Montenotte, Ligurie, Italie) le 25 juillet 1807, fils de Joseph François Claire Guénepin (1781-1845) militaire, et de Maria Rosa Guidi (1783-1832), neveu d'Auguste Jean Marie Guénepin (1780-1842), élève de son oncle, admis le 6 janvier 1826, obtient 14 mentions, 1è classe le 12 décembre 1828, obtient 15 Médailles en projets rendus et en esquisses, 2è accessit à la Grande Médaille d'émulation le 12 septembre 1834 (avec 22 valeurs), admis à l'épreuve définitive du Concours de Rome le 6 mai 1829 et le 30 avril 1831, 8è logiste le 4 mai 1833, 4è logiste le 5 mai 1835 et 2è Second Grand Prix (2è Second Prix) le 19 septembre 1835 (Une Ecole de Médecine et de Chirurgie), Prix départemental le 6 novembre 1835, 3è logiste le 14 mai 1836, 1er logiste le 6 mai 1837 et 1er Grand Prix le 23 septembre 1837 (Un Panthéon) [malgré trois jours d'exclusion pour conduite irrévérencieuse, lettre de Quatremère de Quincy du 8 juillet 1837, AJ/52/368], pensionnaire à l'Académie de France, Villa Médicis à Rome du 30 janvier 1838 au 31 décembre 1842, diplômé de droit le 1er janvier 1888 (architecte à Paris 2è; architecte du gouvernement, architecte des Monuments historiques, inspecteur des travaux de la Ville de Paris; agrandissement de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul à Courbevoie (Hauts-de-Seine), restauration de l'église et du cloître de Montfort-l'Amaury (Yvelines) après 1848, mairie du Panthéon (achevée, suite à un différend avec l'administration, par Jakob Ignaz Hittorff en 1847-49); expose au Salon des artistes français à Paris en 1881, Souvenirs d'Italie. 1. Porte de Pérouse.- 2. Eglise de Civita-Castillana.- Eglise de Spatetto; Eglise de Saint-François-d'Assises, 1882, Cloître de saint François d'Assise, sol au niveau de la seconde église; Souvenirs d'Italie, intérieur de palais et d'église; professeur chef d'atelier d'architecture à l'École des Beaux-arts de 1842 à 1887, ancien atelier d'Auguste J. M. Guénepin, membre du jury de l'École en 1855; membre de la Société centrale des architectes français en 1843, de l'Association Taylor en 1845, membre du comité de 1863 à 1868, et de la Société des artistes français; chevalier de la Légion d'honneur en 1843 pour ses découvertes à Rome; mort chez lui 6 rue de Chabanais à Paris le 4 janvier 1888 après une longue maladie, obsèques à Saint-Roch, inhumation au cimetière du Père-Lachaise; Archives nationales de France, AJ/52/368, dossier d'élève; annonce de décès dans L'Architecture, 7 janvier 1888, p. 12, P. Déchard, "Obsèques de M. Guénepin", L'Architecture, 24 janvier 1888, p. 24; notices nécrologiques dans L'Architecture, 14 janvier 1888, p. 24, et La Construction moderne, 7 janvier 1888, p. 156; Delaire; ThB; Dugast et Parizet; Olivier Liardet in AKL; Musée d'Orsay, documentation)

Classement : 2ème accessit

Classement : 2ème Grand Prix

676

La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.

Contenu du dossier personnel : Le dossier d'élève contient : lettre de P. Daurian, généalogiste à Langon (Gironde), au directeur de l'Ecole lui demandant des informations sur l'identité et l'adresse de ses héritiers potentiels (on apprend que Guénepin a été membre du Jury de l'Ecole des Beaux-Arts, chevalier de la Légion d'Honneur et qu'il est mort à Paris le 4 janvier 1888) (23 décembre 1913) ; lettre de Quatremère de Quincy au secrétaire perpétuel de l'Académie Royale des Beaux-Arts, Institut de France à propos des sanctions à appliquer à Guénepin, concurrent du Prix de Rome, qui a tenu une "conduite indécente" montrant ainsi "sa sottise et son irrévérence" : la sanction de 2 ou 3 jours d'interruption dans son travail paraît suffisante (8 juillet 1837) ; [minute d'une] lettre signée Jaÿ et Damont relatant l'incident évoqué dans la lettre précédente : Guénepin a "donné lieu à un scandale dans la cour des loges le 4 à 5 h du soir", il "est descendu plusieurs fois dans la cour, en chemise, et [...] à 5 heures au moment de remonter dans sa loge il a relevé sa chemise jusqu'aux yeux en interpellant un des gardiens", il s'est défendu en disant qu'il portait un caleçon bleu sous sa chemise, le conseil considère qu'il s'agit d'un "scandale qui ne doit pas rester sans punition", lui interdit l'entrée des loges et précise qu'il "regrette de se trouver dans la nécessité d'apporter l'attention de l'académie sur la conduite blamable tenue le 4 juillet par l'élève Guénepin qui depuis douze ans environ qu'il fréquente l'Ecole n'avait jamais été signalé comme turbulent" (7 juillet 1837) ; minute d'une lettre de condoléances du directeur de l'Ecole à Mme Barliet Massia à l'occasion de la mort de Guénepin (6 janvier 1888) ; 1 feuille de valeurs (14 jugements entre le 2 juin 1826 et le 12 décembre 1830, pas de nombre de valeurs) ; 1 feuille de valeurs de première classe (21 jugements entre le 11 novembre 1831 et 1837, pas de nombre de valeurs)

LH/1216/41

21/12/2016