Vénus, Neptune et Cupidon
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Vénus, Neptune et Cupidon
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
675
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
779
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
798
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Matérialité
Matériau :
Technique :
Commentaire Matérialité :
Le catalogue de 1845 précise que l'oeuvre était considérée à tort comme une fresque
Créations / exécutions
Historiques de collection
Collection :
Selon Aîné Duchesne, acheté par le cardinal Fesch en 1810 ; estimé à 25 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Assis sur un rocher, au milieu des vapeurs nuageuses qui s'élèvent du sein de la mer, Neptune se repose auprès d'Amphitrite, son épouse ; tous deux, entièrement nus et placés côte à côte, tournent l'un vers l'autre des regards empreints du plus tendre attachement. Amphitrite, vue de face, soulève de sa main gauche la draperie rouge qui la couvrait ; sa tête nue n'emprunte d'ornement qu'à sa belle chevelure blonde, nattée et relevée en bandeau sur son front pur et plein de grâce. Neptune, vu par derrière, tient sa main gauche élevée et appuyée sur le trident, dont il vient de frapper le rocher d'où s'est élancé le cheval qui paraît devant lui. Aux pieds et entre les deux divinités, l'amour s'est assis, les jambes croisées et la main gauche abandonnée sur son genou, attitude qui, autant que l'expression de sa figure, dénote un repos plein de malice ; son arc, inoffensif pour les deux époux, demeure défendu dans sa main droite.
Lorsque la collection du Cardinal faisait l'un des beaux ornemens de Paris, ce tableau était réputé pour être la fresque la plus rare et la mieux conservée que la France possédât ; et, en cela, rien d'étonnant, puisqu'il est exécuté sur plâtre, et qu'on y retrouve toute la fraîcheur de coloris de ce genre de peinture. Toutefois, nous devons le dire, nous ne reconnaissons pas ici le mode d'exécution qui appartient à la fresque ; cette production, à nos yeux, a toute l'apparence d'une peinture l'huile, telle qu'on sait que Sébastien del Piombo en produisit. Quoi qu'il soit, le grand caractère de dessin qui s'y manifeste suffit pour faire reconnaître l'oeuvre du meilleur disciple de Raphaël.
Assis sur un rocher, au milieu des vapeurs nuageuses qui s'élèvent du sein de la mer, Neptune se repose auprès d'Amphitrite, son épouse ; tous deux, entièrement nus et placés côte à côte, tournent l'un vers l'autre des regards empreints du plus tendre attachement. Amphitrite, vue de face, soulève de sa main gauche la draperie rouge qui la couvrait ; sa tête nue n'emprunte d'ornement qu'à sa belle chevelure blonde, nattée et relevée en bandeau sur son front pur et plein de grâce. Neptune, vu par derrière, tient sa main gauche élevée et appuyée sur le trident, dont il vient de frapper le rocher d'où s'est élancé le cheval qui paraît devant lui. Aux pieds et entre les deux divinités, l'amour s'est assis, les jambes croisées et la main gauche abandonnée sur son genou, attitude qui, autant que l'expression de sa figure, dénote un repos plein de malice ; son arc, inoffensif pour les deux époux, demeure défendu dans sa main droite.
Lorsque la collection du Cardinal faisait l'un des beaux ornemens de Paris, ce tableau était réputé pour être la fresque la plus rare et la mieux conservée que la France possédât ; et, en cela, rien d'étonnant, puisqu'il est exécuté sur plâtre, et qu'on y retrouve toute la fraîcheur de coloris de ce genre de peinture. Toutefois, nous devons le dire, nous ne reconnaissons pas ici le mode d'exécution qui appartient à la fresque ; cette production, à nos yeux, a toute l'apparence d'une peinture l'huile, telle qu'on sait que Sébastien del Piombo en produisit. Quoi qu'il soit, le grand caractère de dessin qui s'y manifeste suffit pour faire reconnaître l'oeuvre du meilleur disciple de Raphaël.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 127 v. n° 675. Quadro in tavola alto piedi cinque, e un quarto, largo piedi tre rappresentante Venere, Nettuno, e Cupido scuola fiorentina presso un'invenzione di Giulio Romano tutto ritoccato Scudi Venticinque 25
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)