Stryienski, Casimir

(source : Bulletin de l’Association des élèves et anciens élèves de la Faculté des lettres de Paris. 1905, p. 30)

(source : Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français. 1909 ; Bulletin de l’Association des élèves et anciens élèves de la Faculté des lettres de Paris. 1911, p. 57)

(source : Archives institutionnelles BnF, 2009-042, 229)

le château est l'ancienne demeure du cardinal de Bérulle

traduisant de l'anglais vers le français :

Christie, Richard Copley. Étienne Dolet, le martyr de la Renaissance, sa vie et sa mort. Ouvrage traduit de l'anglais sous la direction de l'auteur, par Casimir Stryenski. Londres : [s. é.], 1880.

Craik, Dinah Maria Mulock. Une noble femme : roman anglais traduit avec l’autorisation de l’auteur par C. Stryienski. Paris : Hachette, 1882.

Poynter, Eleanor Frances. Hetty (Among the hills) : roman anglais traduit avec l’autorisation de l’auteur par C. Stryienski. Paris : Hachette, 1883.

« professeur au lycée de Versailles » (source : AP, V4E 3340, acte n° 16)

« En 1885 il passait avec succès l’agrégation des langues vivantes (pour l’anglais) et il était nommé professeur d’anglais au lycée de Grenoble et bientôt après chargé des conférences d’anglais à la Faculté des lettres de cette ville. […] A la fin de 1890 il est nommé professeur d’anglais au lycée Saint-Louis et vient s’établir à Paris. » (source : Bulletin polonais littéraire, scientifique et artistique. 15 septembre 1912, p. 270)

« professeur d’anglais au lycée Montaigne » (source : Bulletin polonais littéraire, scientifique et artistique. 1er août 1893, p. 144)

« professeur au Lycée St-Louis » (source : Bulletin de l’Association des élèves et anciens élèves de la Faculté des lettres de Paris. 1905, p. 30)

« professeur honoraire du Lycée St-Louis » (source : Bulletin de l’Association des élèves et anciens élèves de la Faculté des lettres de Paris. 1911, p. 57)

« Mon professeur, rue Auguste Comte, n’était pas borgne, mais il était stendhalien, ce qui était peut-être pire sous le rapport de l’anglais. Il se nommait Casimir Stryienski ; il était un homme aimable, cultivé ; mais il avait eu l’imprudence de rencontrer Stendhal, c’est-à-dire de mettre la main, en compagnie de Jean de Mitty, sur des inédits de la bibliothèque de Grenoble. Et il passait son temps à déchiffrer le cher Henri Beyle. […] Casimir Stryienski passait toutes ses classes d’anglais penché sur Lamiel et Henri Brulard et ne prêtait qu’une attention négligente à nos progrès. Pour que nous lui laissions la paix, il nous avait appris une petite chanson : ‘‘Twinkle, Twinkle, little star’’ qu’il nous faisant chanter plusieurs années de suite. Il avançait lentement pendant que nous chantions dans la connaissance d’un Stendhal inconnu ; et nous, plus lentement encore que lui, dans la connaissance de l’anglais. Cette marche à l’étoile, chantée de saison en saison, a fort retardé des connaissances qui n’ont pas besoin d’être aussi célestes et exigent simplement d’être pratiques : je m’en suis bien aperçu la première fois que j’ai été à Londres. » (source : « English Lesson’s ». Le Figaro. 24 juin 1937, p. 1)

« il utilise ses vacances pour se replonger aux sources polonaises en allant à Cracovie qu’il décrit à son retour dans la Chronique de Paris

(1893) sous le titre Une ville inconnue. […] C’est alors [en 1910] qu’il prit sa retraite et consacra ses loisirs à la peinture et à de nouvelles recherches historiques […]. Son infatigable activité qui nous faisait espérer d’autres œuvres sur la France et la Pologne a malheureusement été interrompue d’abord par la mort de son fils Ladislas […] et enfin par le tragique accident d’automobile qui a brutalement mis fin à une existence si bien remplie […]. » (source : Bulletin polonais littéraire, scientifique et artistique. 15 septembre 1912, p. 270-271)

« Il fréquentait la Bibliothèque polonaise de l’Île Saint-Louis quand y arrivait en 1898 une caisse de papiers et de manuscrits expédiés de Pologne. Le bibliothécaire l’autorisa à en faire le dépouillement et Stryienski y trouva la correspondance de la princesse Lubomirska pendant la Terreur, ce qui le conduisit à écrire ce beau et poignant livre d’histoire qu’il a intitulé, Deux victimes de la Terreur ; car, à la biographie de la princesse Lubomirska, il joignit celle de Mme Chalgrin, la femme de l’architecte de l’Arc de triomphe dont un si émouvant portrait par David – sur fond couleur sang – est au musée du Louvre. Et ce fut l’origine d’une belle série de travaux historiques […]. Le Gendre de Louis XV a été couronné par l’Académie des Sciences morales et politiques. Enfin Mesdames de France, filles de Louis XV est le troisième panneau de ce triptyque où le XVIIIe siècle paraît dans sa chatoyante beauté, mais avec une nuance de mélancolie, qui est due peut-être autant à la teinte de l’âme de l’auteur qu’aux personnages dont il a été appelé à retracer la physionomie. […] Une troisième partie de l’œuvre de notre regretté collègue a été consacrée à l’histoire de l’art. Artiste il l’était profondément, sentant avec une émotion communicative les chefs-d’œuvre des grands peintres et des grands architectes. Il avait vécu dans l’intimité du noble artiste qu’avait été Charles Landelle, auquel il a consacré un livre où il a mis tout son cœur. Sa dernière œuvre a été un ouvrage de luxe consacré aux anciennes collections du Palais-Royal, si criminellement dispersées par Philippe-Egalité avant la Révolution. Il était fait pour des travaux de ce genre où son érudition et son goût se mêlaient de la manière la plus heureuse. » (source : Funck-Brentano, Frantz. « Casimir Stryienski ». Revue des études historiques. 1902, p. 568)

54 entrées répertoriées entre 1910 et 1912 (source : Fichier des lecteurs, AN, AJ/16/8416-8417)

peut-être est-il l'auteur ou le donateur de la copie dactylographiée du récit de voyage de Charles Landelle au Maroc conservé à la Bibliothèque (BIHNA, Ms 61) et dont il publia une partie dans Une carrière d’artiste au XIXe siècle : Charles Landelle : 1821-1908 (Paris : Emile-Paul, 1911).